BIATHLON – Les bleus tenaient ce matin leur conférence de presse à deux jours du coup d’envoi des Jeux olympiques. L’ambition est bien là côté tricolore.
Le message du patron du biathlon français est clair : « On vient ici chercher des médailles et si ce n’est pas le cas, on sera vraiment déçu car on a fait d’excellents résultats cette saison. On a été présents sur toutes les courses et tous les relais. »
En passant en revue les résultats de ses troupes avec Quentin Fillon-Maillet (deux podiums), Antonin Guigonnat (deux podiums), Martin Fourcade (présent sur tous les podiums individuels), Simon Desthieux (numéro 7 mondial) et Emilien Jacquelin, brillant cet hiver en particulier à Antholz, Stéphane Bouthiaux a des atouts maîtres dans son jeu : « On peut être ambitieux », dit le coach. Si Jacquelin et Guigonnat découvriront les Jeux pour la première fois, ce ne sera pas le cas pour les trois autres. « C’est une découverte pour moi, souriait Jacquelin. Il y a de l’émotion d’être ici pour moi et de courir aux côtés de Martin Fourcade qui m’a fait rêver. Sauf blessure ou méforme, je ne courrais pas mais je prends un maximum de repères pour préparer Pékin 2022. »
Objectif médailles
Simon Desthieux ne se cache pas derrière son petit doigt : « Mon objectif est d’aller chercher la médaille », assure le biathlète d’Hauteville-Lompnes dont la régularité au plus haut-niveau peut lui ouvrir la porte vers un podium olympique.
En leader de la discipline depuis six ans, le porte-drapeau de la délégation française visera lui un titre et une médaille collective : « J’espère arriver à glaner une nouvelle médaille ici et avant de parler de record de médailles olympiques, il faudra déjà gagner la première ! »
Quentin Fillon-Maillet, pour ses deuxièmes Jeux après Sochi en tant que remplaçant, sera cette fois titulaire « pour jouer la médaille en individuel et en relais. J’espère faire ici mes plus belles courses de la saison et pourquoi pas signer ma première victoire sur le circuit international ici ; ce serait une belle histoire. » Quatrième titulaire de cette belle équipe de France et belle surprise de l’hiver, Antonin Guigonnat l’a joue avec humour : « J’ai découvert cet hiver ma capacité à faire des podiums sur la coupe du monde alors pourquoi ne pas en faire ici ».
Mais pour briller il faudra affronter deux éléments défavorables : le froid et le vent (tempétueux ces derniers jours) de Pyeongchang. Ils restent quelques réglages pour mettre les bleus dans les meilleures conditions avant le sprint d’ouverture programmé dimanche à 12h15.
Photo : France Olympique