De retour de ses premiers Jeux olympiques, la prometteuse Célia Aymonier a su profiter de ses coéquipières expérimentées pour gérer au mieux l’événement. La fondeuse des Fourgs a aussi confirmé un énorme potentiel à affûter encore en vue des prochaines échéances.
Vous découvriez les Jeux olympiques, ici, à Sochi. Qu’est-ce qui a été le plus difficile à gérer pour cette première ? Le climat ? La pression ?
Le climat et la pression sont des paramètres que nous avons l’habitude de gérer dans notre sport, même si la chaleur nous a surpris et que la pression est différente et plus grande que lors d’une coupe du monde. Je pense plutôt que ce qui est difficile à gérer, c’est de rester dans ses courses et ne pas s’éparpiller mais j’ai eu de la chance, j’avais des gens expérimentés autour de moi pour m’aider à gérer aux mieux ces jeux olympiques.
Quel bilan tirez-vous de votre performance en individuel ?
Le bilan de mes performances en individuel est positif. J’étais en forme dès le début de ces Jeux olympiques et j’ai bien géré l’enchaînement des courses, c’est encourageant pour la suite.
On vous a vue en très grande forme lors du relais, racontez-nous un peu cette course.
Le relais était mon objectif principal de ces jeux, je sais que sur 5 km je suis capable de rivaliser avec les meilleures filles surtout quand c’est pour les copines. Aurore a fait une superbe course en lançant notre relais dans les meilleures conditions possibles, c’est confiante et très motivée que je m’élance à mon tour en sachant que ma performance est déterminante pour la suite puisque Anouk et Cora sont d’exceptionnelles skateuses. Un grand plaisir de voir que les skis filent et que je tiens. Je passe le relais à 13 sec de la tête et regarde les copines continuer cette extraordinaire performance. Beaucoup de joies et d’émotions à l’arrivée, une belle récompense en chocolat qui confirme notre progression à toutes et la belle dynamique de notre équipe.
Cette 4e place inattendue va avoir une place particulière dans votre cœur à l’heure de vous souvenir de vos premiers Jeux olympiques. Est-ce le meilleur souvenir de votre quinzaine ?
Cette performance on l’attendait mais surtout on y croyait toutes et ensemble, c’est grâce à cela et au soutien et encouragements de toutes les personnes qui croient en nous que nous y sommes arrivées et qu’elle est si belle. Donc oui cette journée restera gravée dans ma mémoire et dans mon cœur pour très longtemps. C’est d’ailleurs pour des journées comme celle-ci que nous nous impliquons autant.
Ce genre de performance peut aiguiser l’appétit, quels vont être vos objectifs maintenant ?
Les objectifs maintenant seront de bien finir la saison donc de chercher des très belles places en coupe du monde mais aussi sur les championnats du monde militaire et de France.
Vous avez 22 ans et déjà de belles qualités. Où se situe votre plus grosse marge de progression et que souhaitez-vous améliorer dans votre ski dans l’olympiade menant à Pyeongchang ?
J’ai encore beaucoup de travail devant moi et j’en suis ravie. Mais je sens aussi que je progresse chaque année et que ce que j’ai fait jusque la porte ces fruits, c’est d’autant plus motivant. Je vais donc continuer dans cette direction et affiner toujours plus ce travail.