Cet hiver, la jeune fondeuse des Fourgs et de l’EMHM pourrait participer à ses premiers Jeux olympiques à Sochi. Fraîche et étonnante sur comme en dehors des pistes, Célia Aymonier, 22 ans, évoque son rêve olympique (photo Agence Zoom)
Célia, comment vous sentez-vous à 100 jours de votre probables premiers Jeux olympiques ?
Déjà, j’ai hâte d’y être, d’attaquer la saison, de voir où on en est après sept mois dans compétition ! Les premières épreuves vont valider ou non la progression au cours de la préparation. Cette ambiance olympique fait rêver et donne vraiment envie d’y participer, de découvrir…
La découverte est-elle votre première motivation pour ces JO ?
Il y aura de la découverte c’est certain. Mais une fois là-bas, l’objectif sera de peut-être créer de belles surprises.
Vous avez montré cet hiver, notamment sur le Tour de ski, que vous pouviez justement créer la sensation !
Pour une première année en coupe du monde, c’était plutôt intéressant en effet. Maintenant, il va falloir confirmer ce qui n’est pas toujours évident à faire… Et oui j’espère que je vais progresser, entrer régulièrement dans le top 10 voire mieux. Ensuite, il faut aussi raisonner collectif : on pense beaucoup au relais avec les copines, créer une belle surprise.
Le fait de côtoyer deux autres Jurassiennes dans l’équipe de France avec Anouk Faivre-Picon et Aurore Jean vous apporte-t-il un plus ?
Oui c’est certain que ça m’aide beaucoup. On se connaît bien : elles m’apportent leur expérience et de mon côté j’essaye de transmettre la fougue de ma jeunesse (rires). Il y a une belle émulation dans le groupe. Ce relais nous tient à coeur surtout l’idée d’être trois Jurassiennes dans la même équipe. Pour nous, ça doit être ainsi (rires).
Cela fait partie du rêve olympique qui est le votre ?
Oui, avec une médaille ! On verra bien. Ce sera difficile, mais on ne se met pas de barrières. Notre équipe progresse d’année en année.
