La fierté et l’émotion de Sandie Clair sur la Route du Sel d’Hyères, flamme olympique dans les mains
Vendredi matin entre 10h11 et 10h15, dans la tenue immaculée de blanc dévolue aux 10 000 relayeurs, Sandie Clair a vécu un fort moment d’émotion. Durant ces quatre minutes, la Varoise aux trois participations aux Jeux olympiques (2012 et 2016 en cyclisme sur piste, 2022 en bobsleigh) a effectivement porté la flamme des Jeux olympiques de Paris 2024 sur la sublime Route du Sel d’Hyères (Var).
Dans le deuxième jour de son périple français, le feu sacré s’est promené dans le département sudiste, passant également par Saint-Raphaël, La Seyne-sur-Mer ou Toulon, où Charles Berling en embrasé le chaudron en fin de journée, succédant à Jul et Didier Drogba qui avaient eu cet honneur à Marseille.
Entre-temps, plus de 120 relayeurs s’étaient passés la torche, à l’image de Marielle Goitschel, Richard Virenque, du Youtubeur Domingo ou de la journaliste sportive Carine Galli.
« Comme dirait ma mère, la boucle est bouclée »
Pour revenir à Sandie Clair, c’est il y a trois semaines seulement – et la réception d’un mail de Tony Estanguet, patron de Paris 2024 – qu’elle a su qu’elle allait porter la flamme olympique.
« Il n’y a pas longtemps, avant que je sache que j’allais porter la flamme, quelqu’un m’a demandé si j’étais déçue de ne pas faire les Jeux à la maison, se rappelle-t-elle au micro de Nordic Magazine. Je lui ai répondu que j’étais plus déçue de ne pas porter la flamme que de ne pas faire les Jeux à la maison. Ma carrière est passée, j’ai d’autres projets, une vie de famille [elle est devenue maman d’un petit garçon à la fin de l’année 2022, NDLR] et je me disais que j’avais tout fait aux Jeux – les JO d’été, d’hiver, les cérémonies d’ouverture et de clôture – sauf porter la flamme. Maintenant, c’est fait, j’ai coché toutes les cases et j’ai l’impression que ça me laisse un petit pied dans les Jeux. »
En se replongeant sur son parcours de 200 mètres avec la flamme effectué sous un grand soleil, Sandie Clair ne cache pas son émotion : « Cela m’a remis plein de souvenirs en tête. Les Jeux restent les Jeux, c’était émouvant. C’était beaucoup de fierté de porter cette flamme ! Quand le précédent relayeur est arrivé pour me passer le relais, il y avait de l’excitation. Il ne fallait pas trébucher ou que la flamme s’éteigne… »
Accompagnée sur son passage par énormément de public, ce qu’elle n’avait pas vraiment prévu, elle était à la maison. « La Route du Sel, c’était une de mes routes d’entraînement, elle est à 2 kilomètres du vélodrome. J’ai eu beaucoup de chance de porter la flamme à Hyères parce que c’est là où j’ai quasiment fait toute ma carrière cycliste. C’est plus représentatif pour moi que Toulon, où je suis pourtant née. Comme dirait ma mère, la boucle est bouclée », termine Sandie Clair.
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