On le connaît sur son vélo. Le Haut-Doubiste Clément Dornier sait aussi courir. La preuve : demain, il va participé au kilomètre vertical de Fully. Entretien.
Clément Dornier, vous serez au départ du départ du kilomètre vertical de Fully ce week-end réputé très difficile. Pourquoi un tel engagement de la part du cycliste que vous êtes ?
L’an passé, un coéquipier suisse participait à cette course et je trouvais le principe sympa. J’avais dit que cette année je participerai. Mais c’est avec deux autres équipiers de mon équipe actuelle que je serais au départ demain.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette épreuve : un test, un défi, une façon de se dépasser ou tout simplement pour le fun ?
Je viens surtout là pour découvrir. C’est quand même un défi car ce n’est pas un exercice des plus habituels ! Grimper deux kilomètres à 50 % avec des passages à 60 %, c’est même irréaliste. C’est quand je serai devant la pente que je vais vraiment comprendre !
Comment vous y êtes-vous préparé ?
J’ai voulu me préparer juste après ma dernière course sur route de la saison, mais une tendinite au pied a fait que je n’ai pas pu courir.
Le vélo a été en stand-by”
Quel sera votre objectif ?
L’objectif est de se faire plaisir mais avant le départ, il fallait donner une estimation du temps réalisable. Je me suis situé dans la tranche 38-41min, en sachant que les meilleurs (Kilian Jornet ou Emmanuel Vaudan) tournent autour des 31 minutes.
Pour en revenir au vélo, quelle est la suite de la saison pour vous, les cyclo-cross ?
Le vélo a été en stand-by durant trois semaines, je n’ai pas encore vu avec mon entraîneur mais je vais certainement reprendre doucement par de la course à pied justement, de la natation et un peu de musculation.
Quel sera votre objectif majeur sur cet hiver ?
L’objectif majeur de cet hiver est de ne pas prendre trop de kilos ! (rires). Non sérieusement, je veux bien préparer ma saison 2012. C’est un paradoxe pour les sportifs du Haut-doubs mais dès début décembre je serai sur la route, j’espère toujours de la neige pour les skieurs, mais je prie pour qu’en plaine suisse, rien ne tombe.