ROLLERSKI – Clément Mailler est monté pour la première fois sur le podium de la coupe du monde. Confidences d’un homme heureux.
Clément Mailler, vous avez signé ce week-end votre premier podium en coupe du monde (2e d’une poursuite en style libre). Comment avez-vous vécu ce moment ?
C’est très particulier. Comme je le disais aux copains des teams, j’ai fait 4 fois 4e et plusieurs fois 5e en coupe du monde. Monter sur le podium, c’était l’objectif de la saison. Je suis d’autant plus content que ce format de course (une poursuite), je me suis retrouvé assez vite tout seul entre deux groupes et finalement, j’ai tout donné pour signer le second temps du jour, à 18 secondes du vainqueur du jour.
A l’issue de cette étape et du mini-tour organisé à Madena en Lettonie, vous prenez au final une 5e place. Content de votre week-end ?
Je suis satisfait de ces trois jours de compétition car je pensais qu’avec également un sprint et une épreuve en classique au programme, ça allait être un peu compliqué pour moi. Sur le sprint, je passe en demie pour la première fois et limite la casse en classique. Donc oui agréablement surpris. Il reste une étape à Trento pour la dernière coupe du monde. Les points comptaient double sur ce mini-tour. Les trois premiers se sont déjà dégagés au général, je jouerais la 4e place, une belle place d’honneur en somme.
C’est dommage qu’on ait moins de courses et aussi moins de monde sur les courses.
L’Alliansloppet, où oeuvre désormais votre ami du Rollerski racing team Baptiste Noël, approche à grands pas avec un plateau énorme réuni en Suède. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous ?
C’est la seconde fois qu’on monte le faire avec le Rollerski racing team et Gel Intérim Rossignol. Ce sera vraiment une grosse course de préparation : on part lundi avec le team pour se préparer à cette confrontation de 48 km en classique samedi (et un sprint vendredi). Cette course me permettra vraiment de voir où j’en suis après tout le travail réalisé en double poussée cet été. Je passerai la semaine d’après chez Baptiste, avec qui je disputerai une course de 83 km classique. Là aussi, ce sera avec des solides.
Quel est votre sentiment par rapport au calendrier du ski-roues en France qui regroupe de moins en moins de rendez-vous ?
C’est dommage qu’on ait moins de courses et aussi moins de monde sur les courses. C’est dommage pour le côté sportif, pour les athlètes, pour le public qui pourrait voir un joli spectacle. Cette année, il y a tout de même le challenge de rollerski initié par Thierry Adam avec cinq épreuves dont la Rollathlon, l’Alpe d’Huez, la Skirollac, la Cosne Sancerre puis la montée du Semnoz. C’est une super initiative. Malheureusement, les dates ne tombent pas forcément bien dans mon calendrier…
