L’ouverture de la saison à Lillehammer, en Norvège, n’a jamais été aussi proche ; dans seulement un jour, les combinés du monde entier, dont l’équipe de France emmenée par Jason Lamy Chappuis, débuteront la chasse aux points, aux podiums et aux médailles.
Gros plan sur Lillehammer où tout va commencer. Entretien avec Ola Kokslien, responsable de la compétition.
Quelles sont les conditions à Lillehammer à quelques heures maintenant de l’ouverture de la saison ? En raison de la pluie, il n’y a plus de la neige au centre-ville. Qu’en est-il des tremplins ?
Aujourd’hui, les conditions sont bonnes. Nous avons eu beaucoup de pluie le week-end dernier ; nous avons donc dû emmener beaucoup de neige. Heureusement que nous avions produit beaucoup de neige artificielle, tant sur les tremplins que dans la piste de ski de fond.
Bien sûr, nous aurions aimé avoir de la neige partout pour montrer de belles images à la télévision. Selon les prévisions météo, nous aurons quelques jours de temps doux et encore de la pluie, à Lillehammer. Cependant, nous restons optimistes pour les tremplins. A Sjusjøen, où les courses de ski de fond auront lieu, nous aurons des conditions idéales !
Lillehammer a été un endroit très prisé des équipes nationales impatientes de concourir. Qui a effectué un dernier entraînement ici ?
Pour autant que je sache, les équipes d’Autriche, d’Allemagne, de la République tchèque et de la Russie, en plus des Norvégiens ont poursuivi leur formation ici dans la durée. Beaucoup d’autres équipes sont arrivées dimanche dernier.
A quels types de derniers préparatifs sont occupés les organisateurs dans les derniers jours précédant les compétitions ?
Principalement à des détails. Gérer les cabines de fartage, les clôtures, les emplacements commerciaux et ainsi de suite. Après, toutes les équipes et les médias arrivent, nous sommes également occupés à les aider. Une chose importante pour moi est aussi de motiver et de soutenir tous les bénévoles.
Cette année, l’ouverture de la saison se déroule à Lillehammer au lieu de Kuusamo. Qu’est-ce que cela signifie pour vous en tant qu’organisateur local? Organiser l’ouverture de la saison est-ce différent de l’organisation d’une coupe du monde « normale » ?
Techniquement, c’est la même chose. Il y a davantage d’intérêt pour les médias, ce qui est positif pour nous. C’est également un bon point pour le tourisme. Comme je viens de le mentionner, plusieurs équipes sont restées dans la région pendant une longue période grâce à la neige précoce.
Vous dirigez cette étape de la coupe du monde à Lillehammer. Quelle est la partie la plus difficile de votre travail et celle que vous préférez ?
J’ai une équipe fantastique et expérimentée à la fois sur les tremplins et dans le stade de ski de fond. Nous avons beaucoup de bénévoles qui veulent faire partie de l’événement. Le plus grand défi pour nous organisateurs est de concaincre le public de quitter leur salon avec leur télévision pour venir regarder les événements sur place. Cela est particulièrement difficile pour les compétitions de saut qui ont lieu très tôt dans la matinée. Ce que je préfère ? Etre en contact avec un grand nombre de gens sympas dans cette famille du combiné nordique, des responsables de la FIS aux athlètes.
Comme l’année dernière, une “penalty race” se tiendra Lillehammer. Que pensez-vous de ce format de compétition du point de vue de l’organisateur ?
L’année dernière, la “penalty race” a été une grande nouveauté. Nous avons eu alors quelques problèmes avec les différentes zones du tremplin. Cette année, ceci est changé et ce sera un concours de saut normal. Nous pensons que c’est un format passionnant et notre stade de ski de fond est bien adapté pour les boucles de pénalité.
Nos lecteurs ont sans doute reconnu votre nom de famille. Est-il difficile d’être à la fois le directeur de course et le père d’un compétiteur ? Pourrez-vous suivre la course de Mikko ou devez-vous vous concentrer sur d’autres choses ?
Non, ce n’est pas vraiment difficile. Comme vous l’avez dit, je serai occupé avec toutes les tâches nécessaires à l’organisation. Je vais néanmoins le regarder comme les autres compétiteurs, mais suivre sa performance ne sera pas ma priorité.
Source : FIS
