Combiné nordique : les Français soulagés
Lundi, après de longues semaines à attendre des nouvelles de la Fédération française de ski (FFS) concernant la nomination de leur nouveau chef d’équipe, les combinés nordiques tricolores ont appris le nom du remplaçant d’Etienne Gouy, qui avait conduit la précédente olympiade. Il s’agit du Jurassien Alexandre Villet, coach du groupe B depuis 2018 après avoir entraîné dans son comité de ski.
Une arrivée tardive qui permet aux Bleus de souffler, enfin. « On est contents d’avoir un chef d’équipe parce que cela commençait vraiment à faire long, explique Antoine Gérard, vainqueur du Summer Tour d’Autrans (Isère) samedi dernier, à Nordic Magazine. Durant cette période, le plus embêtant était de ne pas avoir de vision à long terme. »
C’est que les combinés français, plongés dans l’incertitude, n’ont effectivement pas pu effectuer de stages à l’étranger depuis le mois de mai.
« On n’est pas restés les bras croisés pendant deux mois »
« On va maintenant pouvoir mieux travailler », se réjouit de son côté Mattéo Baud. Pour autant, et grâce au travail et aux plannings mis en place par Alexandre Mougin (coach du saut) et Arnaud Durand (coach du fond), les tricolores n’ont pas eu le sentiment d’avoir été abandonnés et livrés à eux-mêmes depuis le début de l’été.
« On n’est pas restés les bras croisés pendant deux mois », image notamment Antoine Gérard, actuellement en Norvège auprès de Léna Brocard, sa petite amie combinée partie tenter l’aventure scandinave il y a quelques semaines.
Si les Bleus, après cette longue période sans chef d’équipe, sont logiquement en retard par rapport aux autres grandes nations du combiné nordique, ils comptent sur l’apport d’Alexandre Villet pour le rattraper au plus vite. « C’est quelqu’un d’assez calme, c’est peut-être là-dessus qu’il va nous apporter le plus », explique le Rousseland Laurent Muhlethaler.
« Il a des choses à apporter par rapport à son expérience avec les jeunes », indique Antoine Gérard. Un constat que Gaël Blondeau, médaillé mondial juniors en individuel sous ses ordres, ne peut contredire : « C’est un très bon coach qui va être bien dans ce nouveau rôle parce qu’il est à l’écoute de ses athlètes », promet-il.
Fin août, les combinés de l’équipe de France disputeront la tournée du Grand Prix d’été en Allemagne et en Autriche. L’occasion d’en savoir un peu plus sur leur forme à trois mois du lancement de la coupe du monde.
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