Combiné nordique : Mattéo Baud veut jouer devant en coupe du monde
Dans le top 20 du classement général de la coupe du monde de combiné nordique pour la deuxième année d’affilée, Mattéo Baud a une nouvelle fois signé le meilleur résultat tricolore sur l’épreuve cet hiver. En progression sur les skis, le pensionnaire de l’Olympic Mont d’Or a en revanche longtemps cherché la solution au tremplin.
À l’aube de ses vingt-deux ans, le Doubien a, comme une grande partie des athlètes nordiques, repris l’entraînement depuis plusieurs semaines. Tout juste rentré d’un premier stage effectué dans le Vercors, le jeune combiné est au micro de Nordic Magazine.
- Le mois de mai touche à sa fin et cela fait désormais plusieurs semaines que vous avez remis le pied à l’étrier. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens super bien. J’ai fait une bonne trêve où j’ai quand même pu beaucoup m’entraîner. J’ai plutôt coupé mentalement. Je me sens vraiment mieux que les autres années pour attaquer cette préparation estivale.
- Vous dites vous sentir mieux, cela peut-il vous permettre de revoir vos objectifs à la hausse ?
J’ai l’impression que mes idées et mes objectifs sont clairs. Je sais où je vais. Sur la saison à venir, il y aura forcément comme objectif les Mondiaux de Trondheim. Réussir en coupe du monde sera aussi une grosse ambition.
- Cette saison sera aussi la dernière avant celle des Jeux olympiques de Milan/Cortina en 2026…
Bien sûr, je garde aussi dans un coin de ma tête les Jeux olympiques de Milan/Cortina prévus dans deux ans. C’est le principal but de n’importe quel sportif.
- Avez-vous déjà des idées de ce que vous souhaitez mettre en place cette saison ?
Je veux, dès cet hiver, essayer d’aller claquer de grosses performances en coupe du monde. Je veux aussi me mettre en confiance. J’avais fait septième aux Mondiaux de Planica et je pense que je suis largement capable de faire mieux. Je travaille en tout cas pour.
« Il y a une approche différente que j’essaie de baser sur le saut et mon efficacité au tremplin »Mattéo Baud à Nordic Magazine
- Cela implique-t-il des nouveautés dans votre préparation estivale ?
Pour les nouveautés, il y a une approche différente que j’essaie de baser sur le saut et mon efficacité au tremplin. On a bien vu cet hiver que si l’on est pas dans le coup au tremplin, il n’y a aucune chance que cela matche après sur les skis. L’an dernier, j’ai réussi à bien élever mon niveau sur les planches donc, maintenant, je n’ai plus qu’à le conserver et à aller chercher ces derniers mètres qu’il me manque pour aller jouer les podiums.
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