Combiné nordique : des débuts en coupe du monde à 15 ans
Originaire de Steamboat Springs, dans le Colorado, Alexa Brabec a grandi dans une ville où le ski nordique est une tradition familiale. Elle avait tout juste 15 ans lorsqu’elle a participé à sa première coupe du monde féminine de combiné nordique, à Ramsau (Autriche), en 2020. Cinq ans plus tard, elle s’impose comme une des leaders d’une nouvelle génération qui vise les Jeux olympiques.
À seulement 20 ans, l’Américaine Alexa Brabec a réalisé sa meilleure saison en coupe du monde l’hiver dernier avec une dixième place au classement général et une quatrième place sur une épreuve à Seefeld (Autriche). « J’étais assez surprise par ce résultat, mais aussi très excitée, car c’était probablement l’un de mes meilleurs sauts et courses de la saison », se remémore-t-elle au micro de la FIS.
Témoin direct de l’évolution du combiné nordique féminin depuis ses débuts, Alexa Brabec note les progrès réalisés. « Le niveau en saut et en ski a progressé dans tous les domaines. De plus en plus de filles se battent pour le podium et participent non seulement pour être là, mais aussi pour performer »
Pour accélérer sa progression, l’Américaine a déménagé en Norvège après le lycée pour s’entraîner avec l’équipe nationale norvégienne. « J’ai pu découvrir tous les détails qui entrent en jeu pour atteindre le sommet de ce sport et l’importance de la confiance en soi », souligne-t-elle.
Un combat pour intégrer les Jeux olympiques
Mais au-delà des performances, Alexa Brabec est aussi une porte-parole de son sport. Avec sa coéquipière Annika Malacinski, elle milite depuis plusieurs années pour que le combiné nordique féminin soit enfin inclus dans le programme olympique.
« Toutes les filles et notre entourage savent à quel point nous travaillons dur pour ce sport. Les Jeux olympiques restent un obstacle frustrant. Mais notre participation serait une preuve supplémentaire que nous sommes aussi dévouées et fortes que n’importe qui au sommet de leur discipline. »
Si sa sœur cadette, Haley, pratique également le combiné nordique, Alexa insiste sur leur autonomie respective : « Nous sommes toutes les deux très indépendantes, et chacune voulait vivre sa vie et son sport à sa manière. » Pourtant, ce lien familial donne une dimension unique à leur parcours : « Nos parents se sont beaucoup investis dans le sport et la communauté. Ça a fait de ce sport une affaire de famille. »
L’été est désormais consacré à l’entraînement. À l’horizon : la saison 2025-26, où Alexa entend bien franchir un nouveau cap. « Je vais essayer de continuer à développer ce sur quoi j’ai travaillé la saison dernière et me concentrer davantage sur certaines de mes faiblesses », détaille-t-elle.
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