Combiné nordique : Léna Brocard se rapproche du podium
Dimanche après-midi, sous le soleil de Schonach (Allemagne) au cœur de la Forêt-Noire, la combinée nordique autranaise Léna Brocard a réalisé sa meilleure performance en coupe du monde. Quatrième du second gundersen du week-end, elle grimpe d’un rang par rapport à son ancienne meilleure marque et se rapproche du podium tant convoité.
Alors qu’elle poursuit sa route sur le circuit planétaire à Seefeld (Autriche) dès ce jeudi, Léna Brocard a accepté de se confier à Nordic Magazine.
- Vous venez de réalisé un week-end de coupe du monde très solide à Schonach (Allemagne) avec une sixième puis une quatrième place, meilleur résultat en carrière battu : on vous imagine heureuse…
Je suis vraiment contente, c’était vraiment cool ! Il y avait beaucoup de public à Schonach, un lieu que j’apprécie vraiment beaucoup pour son ambiance. Il y fait souvent très beau et très chaud, cela a encore été le cas, mais c’est une belle étape. C’est un endroit où cela me tenait à cœur de performer et de faire de mon mieux.
- Se rapprocher du podium et améliorer votre meilleure place en coupe du monde, était-ce important de le faire durant la saison ?
Forcément ! Au fil des hivers, on veut toujours augmenter les performances réalisées les saisons d’avant. J’étais vraiment contente de ma préparation et j’ai eu un début assez chaotique [rires]. Après Ramsau, au moment de la coupure de Noël, cela a été très dur à encaisser moralement. Oberstdorf [début janvier, NDLR] a été un tournant qui m’a permis de tourner la page de ce qui s’était passé avant et, là, j’étais à Schonach pour montrer ce que je savais faire : un combiné complet avec un saut dont j’étais contente et une bonne course. Cela a été chose faite donc cela m’a fait du bien ! Je suis contente d’avoir fermé cette page pendant laquelle j’ai tout de même appris beaucoup de choses parce que c’est dans les moments compliqués qu’on apprend… même si ce n’est pas très fun !
- Vous signez d’ailleurs cette quatrième place au bout d’une poursuite de ski de fond 8 kilomètres au lieu des 5 habituels, preuve que vous avez pris en épaisseur sur la piste…
C’est effectivement un bon signe sur ma forme. Je pense qu’il y avait un petit peu d’appréhension [avant le départ] parce qu’on n’avait jamais fait cela en Coupe du Monde. Je ne savais pas du tout ce que cela allait donner, mais j’ai vraiment pris du plaisir à faire cette course ! J’ai trouvé ce format intéressant d’autant que la FIS en met pas mal de nouveaux au programme cette année pour nous les filles, avec également le compact individuel ou la mass-start. Cela fait évoluer la discipline et permet à différentes personnes de jouer devant, d’autant qu’on a un beau calendrier. J’espère qu’ils remettront des 8 kilomètres au programme !
- Considérez-vous d’ores et déjà votre hiver comme une réussite ?
C’est dur… Je pense qu’un hiver se juge dans la globalité, mais c’est vrai qu’aller chercher un meilleur résultat en carrière est toujours cool ! C’est un point vraiment positif dans ma saison, mais elle est encore longue et j’espère qu’il y a encore de belles choses à venir.
- Comme monter sur ce fameux premier podium…
On verra ! Les Norvégiennes sont très fortes cette saison, mais le but sera de continuer à faire des combinés complets en essayant de jouer le plus possible devant pour prendre de la confiance.
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