Combiné nordique : « Voyager, cela fait grandir et me met au coeur de mon projet », explique Léna Brocard
Arrivée le 18 juin dernier en Norvège, la combinée nordique autranaise Léna Brocard, 22 ans, revient, pour Nordic Magazine, sur les deux premiers mois de son aventure scandinave. Un projet monté par ses soins pour aller s’entraîner auprès des meilleures du monde dans le pays qui a fait naître son sport. C’est donc, forcément, une Léna Brocard emballée et bien dans sa peau qui s’exprime.
Un premier bilan : « L’équipe nationale m’a permis de faire quelques entraînements et stages avec les Norvégiennes »
« Cela se passe super bien ! J’ai rejoint, comme prévu, le Team Kollenhopp depuis deux mois. Au début, cela a fait beaucoup de changements : de staff, de langue, de vie, mais aussi de personnes ! Finalement, tout s’est super bien passé, d’autant que j’ai vraiment été magnifiquement accueillie. J’ai beaucoup de chance de vivre avec une famille norvégienne [celle des sœurs Hagen, NDLR]. Dans tous les cas, si j’ai besoin de quelque chose, ils sont là pour moi ! Ce sont des personnes bienveillantes. Sinon, sur le sportif, j’ai fait pas mal de stages à Lillehammer et l’équipe nationale m’a permis de faire quelques entraînements et stages avec les Norvégiennes, ce qui était super ! »
« Je suis contente de la manière dont avance mon projet. Voyager, cela fait grandir et me met au coeur de mon projet. Je me sens aux commandes de ce que je fais. »
La fin de l’entraînement en solitaire : « Cela change la vie ! »
« J’ai pu m’entraîner avec des filles et voir un nouveau fonctionnement au niveau de l’entraînement. C’était hyper enrichissant parce que j’ai appris plein de choses et cela m’a fait grandir. Il y a de l’émulation et permet de ne pas rester dans sa zone de confort. Dans mon team, il y a Marte Leinan Lund et Ida Marie Hagen, des filles biens classées au général de la coupe du monde. Je m’entraîne donc avec des filles ultra fortes dans ma discipline. Parfois, c’est « dur » parce que, même en sautant bien, je ne suis pas devant, mais cela permet d’aller toujours chercher plus loin. Cela tire tout le monde vers le haut. Ne plus s’entraîner toute seule, cela change la vie ! Tout se passe vraiment bien… pour le moment parce qu’on m’a dit qu’en septembre/octobre, il pleuvait des trombes d’eau en Norvège, donc j’attends de voir si je survis ! »
Un lien conservé avec l’équipe de France : « Quelque chose d’indispensable »
« Il y a un lien entre l’équipe de France et le staff norvégien, quelque chose qui est indispensable parce que je reste Française ! Il va y avoir les premières compétitions avec les Grands Prix d’été où je rejoindrai le staff français [elle disputera les deux dernières étapes, NDLR]. Ce sera un bel entraînement pour hiver, notamment pour la logistique parce que je ne pars pas de France. »
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