Combiné nordique : premier top 10 en coupe du monde pour Léna Brocard
La semaine dernière, l’Iséroise Léna Brocard, 21 ans, a réalisé son tout premier top 10 en coupe du monde de combiné nordique sur le site italien de Val di Fiemme. En constante progression depuis le lancement de l’hiver, la combinée d’Autrans (Isère) est sur la pente ascendante alors même que le circuit féminin vient de connaître un coup d’arrêt avec l’annulation des épreuves de Planica (Slovénie).
Pour Nordic Magazine, Léna Brocard se confie sur son début de saison et ce top 10 tant attendu. Entretien.
- Quel bilan faîtes-vous de votre début de saison ?
Je suis plutôt contente de la manière dont j’ai construit mes compétitions. Je suis arrivée sur la coupe du monde sans repères, sans savoir où me placer et à quoi m’attendre. Finalement, je me suis rendu compte que j’avais ma place dans ces compétitions-là. Je suis contente de la tournure que cela a pris.
- Le week-end dernier vous avez notamment terminé dixième de la mass-start de Val di Fiemme (Italie), signant votre premier top 10 en coupe du monde…
J’étais contente de ma course, je me suis fait plaisir sur les skis à la bagarre avec les filles. Sur le tremplin, je suis parvenue à faire un bon saut et, donc, à faire un combiné complet en étant contente du ski et du saut. J’ai encore des choses à améliorer, mais c’est sur la bonne voie, c’est de bon augure pour la suite.
« Au tremplin, j’ai encore pas mal de boulot ! »Léna Brocard à Nordic Magazine
- Était-ce la première fois que vous parveniez à réaliser un combiné complet en étant satisfaite du ski et du saut ?
Les courses précédentes, il y avait toujours du positif et du négatif alors que sur cette compétition je suis parvenue à aligner un bon ski et un bon saut. Cela grâce aux compétitions précédentes lors desquelles j’ai engendré de la confiance.
- Que vous reste-t-il à améliorer pour encore monter dans la hiérarchie ?
Au tremplin, j’ai encore pas mal de boulot ! Il y a quand même un gros écart avec les meilleures. Sur les skis, il faut que je continue ce travail en enchaînant les courses avec du monde parce que c’est vrai qu’en équipe de France, je suis toute seule et je n’ai pas l’habitude de skier avec d’autres filles quand j’arrive à l’international.
« Quand cela se passe bien en compétition, on a forcément envie d’enchaîner… »Léna Brocard à Nordic Magazine
- Y’a-t-il de la déception de voir votre saison être coupée par l’annulation de la coupe du monde de Planica ?
Cela nous fait un gros trou sans compétition alors qu’on a pu enchaîner quatre semaines de coupe du monde depuis le début du mois de décembre. Quand cela se passe bien en compétition, on a forcément envie d’enchaîner donc cette annulation est forcément rageante. Mais c’est la même chose pour tout le monde et on n’a pas de prise sur ces décisions.
- Quel va donc être votre programme jusqu’à la dernière coupe du monde, prévue en mars à Schonach (Allemagne) ?
J’ai deux coupes continentales de prévues en février, pendant la période des Jeux olympiques, à Rena, en Norvège, et à Eisenerz, en Autriche.
Les cinq dernières infos
- Biathlon : Martin Uldal et Johan-Olav Botn s’offrent Johannes Thingnes Boe lors d’un sprint d’entraînement
- Biathlon | « Les signaux sont plutôt au vert pour tout le monde » : Oscar Lombardot, Fabien Claude, Eric Perrot, Quentin Fillon-Maillet et Emilien Jacquelin à l’entraînement sur la neige de Sjusjøen
- Ski de fond : opérée de l’estomac, Kristine Stavaas Skistad déclare forfait pour la coupe du monde de Ruka
- Biathlon | Ski de fond : cet hiver, le (très bruyant) Team Farté va se déplacer sur cinq manches de la coupe du monde
- Biathlon | « Je suis nerveux » : l’heure du grand retour est arrivée pour Sivert Guttorm Bakken