Combiné nordique : « C’est une vraie amélioration pour notre sport », estime Mattéo Baud
En début de semaine, lors de la publication du calendrier préliminaire de la coupe du monde 2022/2023 de combiné nordique, la présence de trois mass-starts dans le programme masculin a été remarquée. C’est qu’après de longues années d’absence, ce format, sur lequel Jason Lamy Chappuis avait été bronzé aux Mondiaux de Liberec (République tchèque) en 2009, revient en force au calendrier mondial.

Un retour salué par les combinés de l’équipe de France, qui ont couru une mass-start l’hiver dernier à Otepää (Estonie) après un changement de programme de dernière minute. « On est vraiment contents qu’elle revienne, explique Antoine Gérard à Nordic Magazine. Pour nous, la saison sera moins monotone et plus sympa. » Un avis partagé par le Jurassien Mattéo Baud, sacré champion de France au début du mois : « C’est une vraie amélioration pour notre sport. »
S’inspirer du biathlon ?
Laurent Muhlethaler, lui, indique que la mass-start, qui se compose d’un 10 kilomètres en ligne disputé avant un concours de saut à ski reprenant les écarts du ski de fond, va « faire du bien » au combiné nordique. « La variété, c’est forcément bien, reprend-il. On le voit avec le biathlon où les organisateurs ne cessent de changer et de rajouter des épreuves, parfois à l’excès. Cela fonctionne, donc il faut s’en inspirer. »

Aussi, ce nouveau format permet à d’autres profils de combinés d’être mis en avant. « C’est une épreuve qui avantage peut-être plus les sauteurs », estime effectivement Mattéo Baud. « Cela va redonner de l’intérêt au concours de saut », confirme de son côté le Vosgien Antoine Gérard, pas inquiet sur le fait de sauter après la course de ski de fond.

Autre intérêt de la mass-start : mettre tout le monde sur un pied d’égalité au départ du ski de fond. « Cette confrontation est chouette à vivre, lance de son côté Léna Brocard, qui a pu tester le format à plusieurs reprises l’hiver passé. J’adore la mass-start. » « J’ai hâte de pouvoir en découdre », lance finalement Laurent Muhlethaler, enthousiaste comme tous ses compatriotes.
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