Combiné nordique | Saut à ski : la coupe du monde reprend en Scandinavie
Ce week-end, outre celles de ski de fond et de biathlon, les coupes du monde de combiné nordique et de saut à ski reprennent du service à Ruka (Finlande). Réservée cette semaine aux seuls masculins, cette reprise concernera, dès la semaine prochaine, les féminines dans la cité olympique de Lillehammer (Norvège).
A l’occasion de cette rentrée des classes, Etienne Gouy, directeur des équipes de France, a accepté pour Nordic Magazine de faire le point sur les objectifs de l’hiver sur la coupe du monde.
Combiné nordique : de la régularité dans le top 10 pour Laurent Muhlethaler et Mattéo Baud, le top 5 pour Léna Brocard
« Pour Laurent Muhlethaler et Mattéo Baud, l’objectif est de continuer la progression et de montrer de la régularité dans les dix premiers sur la lancée de l’année dernière où ils sont tous les deux montés sur le podium. Antoine Gérard, de son côté, doit arriver gentiment à mieux se placer tandis que Marco Heinis devra continuer à montrer un beau niveau de saut tout en améliorant son ski de fond. Le tout avec le but d’entrer dans les points régulièrement. »
« Chez les féminines, pour Léna Brocard, le but sera de continuer sur la lancée de ce qu’elle a fait cet été, c’est-à-dire entrer dans le top 5. C’est un objectif qu’il faut qu’elle se mette en tête et qu’elle est capable de faire. »
Saut à ski : poursuivre la construction du groupe masculin, retrouver le podium pour Joséphine Pagnier en gagnant en solidité dans les dix premières
« En saut, on parle depuis longtemps de se construire, mais c’est toujours la réalité ! Ce sont pour la plupart des juniors qu’il faut garder motivés en les faisant monter au classement mondial. Le but sera notamment de se rapprocher du top 30 en coupe du monde [sur le mois de décembre, les Bleus iront sur les manches mixtes, NDLR]. Valentin Foubert l’a fait cet été au Grand Prix de Courchevel et il n’était pas loin à Klingenthal. Pour les plus jeunes, comme Ari Repellin, ce sera de marquer des points et d’être aux avant-postes des OPA Cup voire des coupes continentales et, pourquoi pas, aller goûter à la coupe du monde. Je ne mets pas de limites même s’il ne faut pas rêver. Les escaliers sont assez grands et notre équipe est jeune avec un doyen né en 2002 ! Il faut qu’ils apprennent le métier. »
« Côté féminin, Joséphine Pagnier sera un petit peu toute seule au très haut niveau en coupe du monde après la blessure de Julia Clair. C’est délicat de parler de places pour elle, mais je pense que, si elle est régulière entre cinq et dix, elle pourra reclaquer des podiums. Emma Chervet, elle, devra marquer des points, gagner en expérience et se construire tandis que Lilou Zepchi visera plutôt les Jeux olympiques de la jeunesse et les Mondiaux juniors. »
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