COMBINÉ NORDIQUE – Le nouveau champion du monde Riiber confie avoir été confiant durant la course sur ses chances de victoire. Il revient sur sa course.
La course de fond de combiné nordique du jour s’est décidée au sprint final. Jarl Magnus Riiber en sort champion du monde.
En conférence de presse, il avoue qu’il était confiant après son saut de pouvoir aller chercher ce titre : « j’avais hâte de changer de tremplin, commence-t-il. Je suis plus confiant ici qu’à Innsbruck. J’ai pu faire de bons sauts et ça fait toute la différence. C’était un bon sentiment d’être en tête au tremplin. Après, sur la course de fond, j’étais plutôt sûr de ma tactique parce que cette année, j’ai déjà gagné au sprint final, admet le Norvégien. C’est pour ça que j’ai su que ça serait le bon choix aujourd’hui, surtout quand j’ai vu qu’il ne restait qu’Akito et Bernhard. Je suis heureux de ce titre. »
Tout aussi heureux, Bernhard Gruber prend la médaille d’argent devant son public. « Mais ça n’a pas été facile, rappelle-t-il. Quand tu sautes bien, même si tu es un bon fondeur, tu n’es pas sûr d’avoir une médaille. Aujourd’hui, j’étais fort sur les skis qui étaient d’ailleurs très bons – merci aux techniciens. On a pu rattraper Jarl Magnus et puis on était que trois. Là, je me suis dit que c’était bon pour la médaille. J’ai voulu prendre la tête mais je n’ai pas réussi. Heureusement, il me restait encore du jus et j’ai pu sprinter pour finir 2e, sourit l’Autrichien. Etre en argent, c’est un rêve qui devient réalité. En tant qu’athlète, je vis pour ça, je suis toujours très motivé pour me lever le matin et aller m’entraîner. Le combiné nordique, c’est ma passion. J’espère pouvoir continuer encore quelques années. Franchement, il y a deux semaines, je ne pensais pas aller aux mondiaux et là, je suis double médaillé. Alors pourquoi ne pas continuer ? »
Akito Watabe, 3e et lui aussi présent sur le circuit mondial depuis longtemps, ne cache pas non plus sa joie d’avoir remporté une médaille. « Je crois que je suis le spécialiste de ces conditions, rit-il. C’est pour ça que je savais que je pouvais aller vite, ça m’a mis en confiance. Sur le dernier tour, j’étais fatigué mais j’ai voulu garder une bonne vitesse et même accélérer pour décrocher mes deux concurrents. Ca n’a pas fonctionné alors j’ai vite dû changer de tactique. En tous cas, je suis très content de cette belle bagarre et du bronze. »
Interrogé sur sa position « d’éternel deuxième », le Japonais ne se laisse pas décontenancer : « j’essaie toujours de faire de mon mieux mais c’est vrai qu’il y a toujours quelqu’un devant : d’abord Jason Lamy-Chappuis, ensuite Eric Frenzel et maintenant Jarl Magnus Riiber. Je n’ai pas encore trouvé comment les battre mais j’y travaille et je trouverai un moyen. »