Quatrième à l’issue du saut, la France est au contact pour la course de fond et peut viser la médaille. Jason Lamy Chappuis et ses coéquipiers partiront sur la piste avec 35 secondes de retard sur l’Allemagne de Frenzel et 27 secondes sur l’Autriche. La Norvège est intercalée à la 3e place, 10 secondes devant les Bleus.
« On est au contact, on a fait ce qu’on a à faire », se satisfait Jason Lamy Chappuis à l’issue de son saut, le dernier de l’équipe de France et qui avec 129,5 m permet d’assurer la 4e place en embuscade en vue de la course de ski de fond de l’après-midi. Comme l’indiquait Sylvain Guillaume, la France allait devoir réussir son concours sur le sautoir de Russki Gorki pour pouvoir espérer bien figurer par la suite et viser une médaille. Si elle ne s’est pas montrée exceptionnelle dans les airs, l’équipe de France a assuré l’essentiel à savoir garder le contact avec ses principaux adversaires.
Premier à s’être élancé, Maxime Laheurte s’est montré un peu en retrait par rapport à ses capacités en ne faisant mieux que 121 m. une marque qu’allait également atteindre Sébastien Lacroix, soit un peu mieux que ce qu’il avait réalisé jusqu’à présent. Troisième tricolore à se présenter à la table, François Braud s’est sublimé en sautant à 130 m. le meilleur saut français de la matinée juste devant donc celui de Jason Lamy Chappuis. Quatre sauts qui vont permettre à la France de ne pas s’élancé trop loin des meilleurs lors du relais 4×5 km prévu dans l’après-midi (12h heure française) et notamment des Allemands.
Avec une équipe très homogène, l’Allemagne a terminé ce concours en tête et bénéficiera d’un petit matelas de 7 » sur son premier poursuivant l’étonnante Autriche, en tête après 3 sauteurs avant que son leader Gruber ne manque sa tentative. Troisième, la Norvège pointe à 25 secondes des coéquipiers d’Eric Frenzel et partira seulement 10 » devant la France (35 » de retard sur l’Allemagne, ndlr). « Un petit écart s’est créé mais ce n’est pas fini. On verra ce soir après le fond mais on y croit », assure François Braud. Un match à quatre semble donc se dessiner en vue des 20 derniers kilomètres de ski de fond et de la course à la médaille. Rien n’est fait.