Contrôlée positive, Irina Starykh, la nouvelle chef de file du biathlon russe, renonce aux JO. Avec elle, Ekaterina Ioureva serait, selon certains médias russes, également concernée par un contrôle positif. L’IBU veut attendre l’examen de l’échantillon B avant de se prononcer sur quatre cas positifs. A 8 jours des Jeux olympiques, voilà une bien mauvaise nouvelle qui rappelle les sombres heures de l’URSS…
La biathlète russe Irina Starykh ne participera pas aux Jeux olympiques de Sochi, chez elle en Russie. L’actuelle n°6 mondiale du classement général de la coupe du monde, suspendue après un contrôle anti-dopage positif, a fait savoir dans une lettre adressée à la fédération russe de biathlon, qu’elle renonçait du coup à sa sélection. En même temps, elle n’avait guère d’autres solutions !
Dans cette lettre, celle qui a signé deux podiums ce début de saison (Grand-Bornand et Hochfilzen), explique qu’elle est dans une « situation difficile.» « La notification de l’IBU était vraiment inattendue pour moi, souligne-t-elle. J’ai demandé l’analyse de l’échantillon B car je considère cette mauvaise nouvelle comme un malentendu. En attendant la fin de la procédure, je considère qu’il est inacceptable de rester avec l’équipe de Russie. Aussi, je souhaite bonne chance à mon équipe en attendant d’y voir plus clair.»
A une semaine des Jeux olympiques (dont l’organisation et d’innombrables controverses ont déjà fait couler beaucoup d’encre et de pixels), ce contrôle positif jette le trouble sur l’équipe russe d’autant que les journaux du pays ont révélé qu’une autre biathlète russe aurait été prise par la patrouille : il s’agirait d’Ekaterina Ioureva, actuelle 40e mondiale, et déjà prise la main dans la sac en 2009.
De son côté, l’IBU attend d’examiner les fameux échantillons B avant d’informer publiquement les personnes concernés par ces contrôles. A noter que l’instance reine du biathlon mondial évoque quatre cas troublants en Russie donc et également en Lituanie.
Photo : Irina Starykh (Agence Zoom) –
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