DOPAGE – L’Agence mondiale antidopage a transmis les dossiers de sportifs prioritaires à plusieurs organisations antidopage dans son enquête sur la Russie.
« Il s’agit de l’enquête la plus complexe de l’histoire de la lutte contre le dopage, et l’équipe de « Renseignement & enquêtes » de l’Agence mondiale antidopage a fait un travail remarquable, a déclaré le président de l’AMA, Witold Bańka. La tâche était immense, puisqu’elle portait sur des milliers d’échantillons, 24 téraoctets de données, des centaines de sportifs et 28 organisations mais elle a produit des résultats bien concrets. »
Jeudi, l’AMA a annoncé que son équipe « Renseignement & enquêtes » avait terminé son enquête. 298 sportifs russes ont été ciblés dans le cadre de l’« Opération SGIL » (LIMS en anglais) qui porte sur le dopage institutionnalisé en Russie. Depuis, une copie des données du laboratoire de Moscou (SGIL/LIMS) a été faite, des dossiers de preuves concernant les cas individuels ont été constitués. Tel qu’annoncé le 2 juillet 2019, l’équipe « Renseignement & enquêtes » a donc identifié un groupe cible de près de trois cents sportifs.
Les 29 et 30 avril, elle a tenu des réunions par conférence téléphonique avec les organisations antidopage concernées afin de leur présenter le contenu des dossiers de cas qui leur ont été transmis préalablement et de leur expliquer comment aller de l’avant en cas de détermination d’une violation des règles antidopage. Maintenant que ces dossiers ont été transmis, l’équipe « Renseignement & enquêtes » de l’AMA a terminé son travail.
Les preuves disponibles diffèrent d’un dossier à l’autre, et les organisations antidopage concernées devront maintenant décider pour chaque cas si elles veulent ou non conclure à une violation des règles antidopage. L’AMA passera les faits en revue et discutera avec chacune des organisations concernées.
L’AMA examinera également les décisions rendues par ces organisations antidopage et fera appel, le cas échéant, au Tribunal arbitral du sport (TAS). De plus, l’AMA a la possibilité, en vertu du Code mondial antidopage (Code), lorsqu’aucune décision n’est rendue dans un délai raisonnable, de porter des cas directement devant le TAS.
« Nous continuons d’avancer efficacement dans cette enquête aux multiples facettes et extrêmement complexe, a déclaré le directeur « Renseignement & enquêtes » de l’AMA, Gunter Younger. Nous avons constitué ces dossiers avec toutes les preuves dont nous disposons, et nous continuerons de fournir de l’aide et des conseils aux organisations pertinentes à mesure qu’elles détermineront si elles déclareront ou non des cas de dopage. »
Photo : Archive.
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1 Commentaire(s)
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Baldini
01/05/2020 à 18 h 00 min
Si il n y avait que la Russie !
La Jamaïque, l usa, chine, Angleterre qu’ il faudrait mieux controler.
Quid de Ussain bolt par exemple
Qui passe à travers les mailles du filet pendant plus de 10 ans alors que les autres sont positif aux contrôles anti dopage.