DOPAGE – Vendredi, le juriste canadien Richard McLaren a remis le rapport final qui met en cause plus de 1000 sportifs russes et plus de 30 sports, dont les disciplines des sports d’hiver.
Richard McLaren a dirigé une enquête indépendante commandée par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Vendredi, il a remis son rapport final sur les pratiques dopantes des athlètes russes sur la période de 2011 à 2015. Au cours d’une conférence de presse, il a notamment évoqué une « manipulation systématique d’échantillons et d’ADN » aux JO 2012 et 2014. Plus de 1 000 athlètes russes participant à des disciplines d’été, d’hiver ou paralympiques ont été impliqués ou ont bénéficié de ce système « pour contourner les contrôles positifs », a-t-il indiqué. Les identités n’ont pas été dévoilées. Richard McLaren a précisé que 695 sportifs, dont 19 non-Russes, ont été signalés aux fédérations internationales concernées.
Le premier volet du rapport, divulgué en juillet, avait mis au jour une tricherie spécifique pour les JO 2014 d’hiver, organisés à Sochi en Russie.
Le Comité international olympique (CIO) a immédiatement annoncé la réanalyse des 254 échantillons urinaires collectés auprès des sportifs russes lors des JO d’hiver de Sochi. La Russie a quant à elle rapidement démenti l’existence de « tout programme de soutien du gouvernement pour le dopage », selon un communiqué du ministère des Sports.
