CHRONIQUE – Tous les athlètes redoutent de tomber dans La Maille de son filet. Chaque jeudi, Clément Mailler ne les épargne pas quand il s’agit de leur poser les bonnes questions. Point d’échappatoire pour eux : ils doivent répondre. Victime du jour : la numéro un mondiale du biathlon, l’Italienne Dorothea Wierer.
On parle de la leader de la squadra azzurra, qui cette année est plutôt la squadra verde ! Mais c’est aussi une idole qui en laisse plus d’une « verte » même pour les pas mûres ! Vous l’avez vu sous tous les angles, mais connaissez vous son répondant et son humour ? Dans la Maille du filet, j’ai attrapé Dorothea Wierer !
- Tu es l’athlète (en biathlon) la plus suivie sur les réseaux sociaux, est-ce que ce serait bien d’avoir une distinction ou un prix de l’IBU (ndlm : fédération internationale de biathlon) pour ça ?
Non, pas du tout ! non… (rires) Ça n’a pas de sens ! Peut-être que pour certains ce sera pour toujours, et d’autres juste pour un an… mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus important dans la vie (rires) !
- Est-ce que tu penses qu’il y a des filles qui devraient prendre un peu plus soin d’elles sur le circuit biathlon ?
Oui certaines oui ! Mais je ne vais pas dire de noms hahaha (fou rires) !
- Pour toi, les biathlètes en collants moulants, c’est sexy ou ça manque de virilité ?
Tu veux dire que ça peut paraître un peu « gay » ? Non je pense que… Les biathlètes ont de beaux corps. Je veux dire, ils s’entraînent beaucoup donc… pour moi c’est beau à voir.
- Quelle est la chose la plus incroyable qu’un fan a fait pour toi ?
(Elle réfléchit) Je ne me rappelle pas… il y a plein de choses incroyables. Mais ce qui est sûr c’est que les plus fous sont les Russes ! Il y a aussi beaucoup de propositions de mariages et choses comme ça.
- Les journalistes ou commentateurs sportifs essayent toujours de trouver des surnoms aux athlètes. Est-ce qu’il y en a un qui t’énerves ?
Hum… non parce que tout le monde m’appelle « Doro ». Enfin… je ne sais pas si quelqu’un a un autre surnom pour moi, du coup je ne sais pas… (fou rires) !
- Quel est le dernier potin que tu as entendu dans le monde du biathlon ?
Aahh ! Je ne peux pas le dire ! C’est choquant !
- Quel est le plus gros cliché sur les Français ?
(rires)…. Je ne peux pas le dire… (rires) ! Attends, il faut que je réfléchisse à autre chose… Ah j’aime bien les Français à cause de leur accent, la langue… je pense qu’on est un peu pareil entre Italiens et Français. Mais le premier je ne peux pas le dire, c’est vraiment pas bien (fou rire) !
- Est-ce que tu préfèrerais te balader avec toutes tes médailles autour du coup sans que personne ne te reconnaisse, ou ne pas pouvoir sortir de chez toi sans avoir un garde du corps ?
Sans aucun doute la première situation ! Oui… bien sûr ! Mais je ne le ferai jamais (rires) !
- Quel est le meilleur endroit pour gagner une course ?
Sans hésiter, à la maison ! Antholz. C’est une course difficile parce qu’il y a beaucoup de pression et c’est toujours la troisième semaine (ndlm : troisième semaine de suite de compétition), mais c’est le meilleur endroit.
- Et si on parle de Prize Money et de taxes ?
Euh… en Russie il n’y a pas de taxes ! Mais l’endroit le pire, c’est l’Autriche !
- Est-ce que je ferais un bon journaliste ?
Toi ? Oui pourquoi pas, tu n’as pas à faire grand chose ! (rires) Ça dépend de ce que tu écris.
- Tu verras jeudi !
(rires) Oh oui je vais voir !
- Et enfin, tu penses à quoi là tout de suite ?
Maintenant ? Qu’il faut qu’on s’arrête là parce que j’ai une réunion tout de suite ! (rires)