Révélation de la première étape de coupe du monde à Ostersund le week-end dernier, Enora Latuillière sait qu’elle doit encore travailler le tir et la confrontation. La Chamoniarde est confiante pour le relais d’Hochfilzen samedi.
Enora Latuillière, imaginiez-vous signer un top 15 sur votre premier individuel en coupe du monde ?
Alors là pas du tout, ça a été une grande et belle surprise, encore plus sur un individuel !
Après cette entrée en matière réussie, vous avez confirmé avec la 10e place sur le sprint malgré deux fautes et grâce au 5e temps de ski derrière Makaraïnen, Echkoff, Domracheva ou Oberhofer. On vous imagine heureuse…
Oui très heureuse ! Avec cette belle place la veille, j’y suis allée toujours avec la même envie mais forcément avec un peu plus de stress, en voulant confirmer ! Mais là ça été encore au dessus de mes espérances!
Nous sommes toutes très motivées et ça aide beaucoup
Sur la poursuite, vous reculez un peu au classement. Avez-vous le sentiment d’avoir payé un peu votre débauche d’énergie pour signer ces deux belles courses ?
Non pas du tout, je dirais même que physiquement j’étais en grande forme, mais la confrontation en tir n’a jamais était mon point fort, et je me suis un peu laissée impressionnée…
Globalement, que retiendrez-vous en positif comme en négatif de ce week-end d’Ostersund ?
Je retiendrai de ce week end à Ostersund que je suis en pleine progression au niveau du tir, c’est en bonne voie mais la route est longue, j’ai encore beaucoup à travailler pour gagner de la régularité, surtout en confrontation!
En terminant les 5 entre la 10e et la 20e place, les biathlètes françaises ont montré qu’elles avaient une belle et dense équipe. De quoi se projeter avec ambition sur le relais d’Hochfilzen samedi ?
Oui c’est ça une belle et dense équipe, ça fait plaisir ! Nous sommes toutes très motivées et ça aide beaucoup, on se tire vers le haut avec des courses comme ça ! Du coup, c’est vrai que ça met dans de bonnes dispositions pour le relais d’Hochfilzen. Même si nous ne savons pas encore la composition de l’équipe, l’équipe de France féminine aura toutes ses chances sur ce relais ! Nous retiendrons le retour en France d’Anais Chevalier qui va bien nous manquer !
Photo : Andrei Ivanov –
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