Demain, l’Envolée nordique fêtera sa 40e édition. Voici la recette d’un succès toujours renouvelé.
Avec la Transjurassienne et la coupe du monde de combiné nordique de Chaux-Neuve, l’Envolée nordique est, cet hiver, l’un des trois événements phares du ski nordique dans le massif jurassien. Cette course est réputée bien au-delà des frontières régionales pour sa première particularité : elle se dispute par équipes de deux. Découverte d’une course conviviale en cinq points.
Pourquoi cette course est-elle mythique ?
L’Envolée nordique est d’abord l’une des plus anciennes courses disputées sur les terres nordiques du massif jurassien. Demain, elle en sera à sa 40e édition ; le rendez-vous n’a été annulé qu’à deux reprises.
Les vainqueurs qui ont marqué l’histoire de cette épreuve l’ont également fait entrer dans la postérité : Alain Guy, Christophe Périllat, Didier Roy, Marie-Pierre Guilbaud, les frères Balland, Bastien Poirrier, Adrien Mougel… Autant de noms associés à jamais à l’Envolée nordique.
Comment se forment les équipes ?
Libre à chacun de s’associer avec un collègue de son choix. Au petit jeu de l’Envolée nordique, il y a l’embarras du choix. On retrouve, grâce aux épreuves dames, hommes et mixtes proposées sur deux formats de course de 25 et 42 km d’une seule boucle, toute sorte “d’assemblages”. Ceux qui raisonnent « compét’ » ont tout intérêt à recruter un coureur du même niveau, tout aussi exigeant qu’eux en termes de résultats. Ça paraît logique, y compris pour ceux qui concourent à l’Envolée nordique pour le fun. Car souvent, se tromper de gamme de partenaire ne pardonne pas sur la course du Mont noir…
Ensuite, on trouve les associations familiales : entre frères et sœurs, cousins, pères et filles, mères et fils, oncles et neveux… Mari et femme est également une combinaison possible, mais à retenir seulement quand le climat du couple est au beau fixe. C’est juste un conseil… Enfin, pour ceux qui veulent faire payer le mauvais comportement d’un patron, il peut toujours l’inviter à « une petite course sympa et folklorique ». Pas sympa, mais ça défoule.
Est-il difficile de courir à deux ?
À l’arrivée d’une Envolée nordique, il y a souvent un des deux membres de l’équipe qui tire la langue en disant : « Tu m’as tiré tout le long (sic) ». C’est le jeu… Le fait de courir à deux, en théorie avec quelqu’un de son niveau, n’assure pas nécessairement une entente physique tout au long des deux tracés plutôt techniques proposés au départ de Chapelle-des-Bois. Au contraire, bien souvent, l’état de fraîcheur de l’un rime plutôt avec le “coup de moins bien” du collègue. Forcément, c’est le drame. Enfin, pas si grave puisque, hormis les cadors qui jouent la gagne, les “anonymes” ont tout loisir de se refaire la cerise lors des ravitaillements bien fournis en produits du terroir franc-comtois. Plus sérieusement, la différence de niveau au cours de l’effort est justement ce qui fait tout le charme et le piment de cette course (la liste des favoris de l’édition 2015).
Pourquoi l’Envolée reste une fête familiale ?
Tout simplement car, après la course du matin, qui voit s’envoler 1 500 skieurs à travers les paysages de la combe des Cives et autre Pré d’hauts, les enfants sont mis à l’honneur. En 2010, plusieurs centaines “moineaux” ont participé aux épreuves réservées au plus jeunes, dans un esprit très fair-play et convivial. Ici est résumé l’esprit de l’Envolée nordique.
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1 Commentaire(s)
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CHAUFFAUD
24/01/2015 à 11 h 10 min
La course conviviale par excellence du fait de la partager .Pour ma part j’y ai participé plusieurs fois avec des copains différents et une fois avec mon fils .
Je l ‘ai courue lors de la première édition et par toutes les conditions de neige : béton , mouillée et souvent aussi poudreuse .
Que de bons souvenirs !