Marit Bjoergen et Petter Northug sont les premiers champions du monde de cette édition 2015 disputée à Falun. La Norvégienne remporte ce titre pour la troisième fois consécutive, un exploit historique. Petter Norhug s’empare de sa 10e médaille d’or, entrant un peu plus dans l’histoire. Célia Aymonier a quitté la compétition en quart de finale alors que Richard Jouve a manqué la qualification pour une seconde.
Deux Français étaient engagés dans ce sprint classique des mondiaux de Falun : Richard Jouve et Célia Aymonier. Le fondeur d’Alpes Provence a manqué d’un cheveu la qualification pour les quarts de finale, en prenant la 33e place du jour ! Célia Aymonier, 24e, a plutôt bien géré sa qualification, remportée par la Polonaise Kowalczyk.
Mais dans son quart de finale, Célia Aymonier a payé cash son départ délicat, se mettant de suite dans le rouge sur la première partie montante de la difficile piste des mondiaux. Distancée du groupe de tête emmenée par une solide Oestberg, la fondeuse des Fourgs terminait dernière de son quart, quittant la compétition sans doute bien déçue.
Bjoergen réalise la passe de trois
De leur côté, les Norvégiennes Falla, Marit Bjoergen ou Gteitnes passaient en demi-finale en compagnie de la surprenante Slovène Visnar, la Finlandaise Niskanen ou encore la Suédoise Stina Nilsson.
La première demi-finale mettait aux prises Kowalczyk, Oestberg et l’espoir de tout le peuple suédois, Stina Nilsson. Les trois fondeuses, un cran au-dessus de la concurrence, se partageaient les trois premières places. Dans la seconde compétition, trois Norvégiennes étaient alignées et faisaient la course en tête… pour entrer en finale.
La finale dames
Le grand moment de la journée arrivait enfin, pour le plus grand plaisir des milliers de spectateurs massés dans le stade de Falun. Quatre Norvégiennes, une Suédoise et une Polonaise allaient se disputer les premières médailles du jour.
Falla et Nilsson partaient fort, suivies par Bjoergen et Oestberg. Kowalczyk revenait elle aussi avant la dernière grosse bosse du tracé. Les quatre athlètes se présentaient dans la ligne droite finale. Nilsson lançait le sprint mais Marit Bjoergen résistait au retour de la jeune Suédoise, aux anges… Falla prenait la troisième place devant Kowalczyk qui n’aura pas signé une démonstration de tactique sur cette course.
Marit Bjoergen remportait son troisième titre consécutif en sprint après Oslo et Val di Fiemme, une première dans l’histoire du ski. Cette médaille d’or est également sa 30e médaille mondiale, la 13e en or !
Le résultat de la course dames.
Petter Northug dans la légende
Meilleur sprinteur de l’hiver, l’Italien Federico Pellegrino signait seulement le 15e temps de la qualification dans laquelle s’illustrait le Suisse Jovian Hediger, brillant 8e et le Russe Kriukov, vainqueur. Le fondeur de Bex se retrouvait en quarts de finale face aux frères Northug ou encore Brandsdal. Malheureusement, l’Helvète terminait 5e et premier non qualifié de ce quart ultra relevé où les Northug assuraient le show.
Dans la première demi-finale, Kriukov, champion du monde en titre, et Pellegrino, à l’issue d’une course très tactique, s’emparaient des deux premières places. Dans la seconde, Alex Harvey et Toni Ketelae, 5e et 12e temps de la qualif, se retrouvaient face à quatre Norvégiens… Hattestad, Harvey, Petter et Thomas Northug passaient le cut et entraient dans le top 6 du jour pour une finale mondiale prestigieuse.
10e médaille d’or pour Petter Norhug
Face à l’armada norvégienne, Nikita Kriukov rêvait de conserver son titre décroché un rien devant Petter Northug il y a deux ans en Italie. Un air de revanche planait donc sur cette dernière course du jour.
Les fondeurs démarraient comme des balles notamment Thomas Northug. Son frère Petter posait une accélération phénoménale dans la première bosse, faisant exploser le groupe. Hattestad et Pellegrino contraient le Norvégien. Rien n’était fait avant la dernière ligne droite mais Petter Norhug, stratosphérique aujourd’hui, jettait le pied devant Alex Harvey, heureux vice-champion du monde, devant Hattestad, 3e d’un cheveu devant Kriukov.
La folle stratégie du Norvégien a payé et il s’offre le seul titre planétaire qui manquait à son fabuleux palmarès ! Sa 10e médaille d’or mondiale.
La finale en vidéo :