Mardi, Sarah Lewis a annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération internationale de ski (FIS). Elle a été secrétaire générale jusqu’en octobre dernier, date à laquelle elle a été remerciée. Aucune explication à cette décision, autre qu’un « manque total de confiance » apparu dans le communiqué de presse, avant que cette phrase ne disparaisse du site Internet. La télévision suédoise SVT avait alors indiqué que Sarah Lewis, en poste depuis l’an 2000, avait été licenciée parce qu’elle occupait son temps et des moyens de l’organisation à mener campagne pour succéder au Suisse Gian-Franco Kasper.
Après son départ, elle dit avoir reçu de nombreux messages de soutien.
« Je n’en veux à personne. Je n’aurai aucun problème à travailler avec eux à l’avenir. Nous avons toujours bien coopéré », a-t-elle déclaré à nos confrères de Nettavisen.
Aujourd’hui, elle indique dans un communiqué de presse vouloir intégrer davantage les 135 associations nationales et les athlètes dans la gestion de la FIS, mener une transformation digitale pour renforcer son potentiel commercial et introduire des réformes dans la gouvernance.
La FIS, dont le président actuel Gian-Franco Kasper se retire après 23 ans, connaîtra la première élection virtuelle de son histoire, le 4 juin 2021.
Si Sarah Lewis est élue, elle sera la première femme à occuper le poste depuis 97 ans.
Pour l’instant, le Suisse Urs Lehmann, le Suédois Mats Aarjes et le milliardaire suédois Johan Eliasch ont également officialisé leur candidature.