Flora Dolci : « Je donne tout à l’entraînement »
Samedi, lors de la journée de compétitions du Martin Fourcade Nordic Festival, Flora Dolci a terminé troisième de la mass-start remportée par la Suédoise Emma Ribom. Pendant de longues minutes, la fondeuse des Hautes-Alpes a imprimé son rythme à ses concurrentes avant que la Scandinave et la Suissesse Laurien van der Graaff ne reprennent le dessus.
De cette course, la jeune skieuse retient l’ambiance qui l’a littéralement enchantée. Avant de partir en stage dans les Pyrénées, elle dresse pour Nordic Magazine un bilan de son été et évoque ses objectifs pour la prochaine saison.
- Monter sur le podium, à Annecy, au Martin Fourcade Nordic Festival, procure quels sentiments ?
C’est vraiment trop cool. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vécu un événement avec autant de spectateurs. C’est vraiment très chouette. En plus, la météo est géniale, l’organisation complètement folle… Tout roule. Pendant la qualification, je me suis dit que c’était stressant de courir à Annecy. On connaît des gens dans le public, ce qui n’est pas le cas à l’étranger. Mais je me suis régalée. Je suis trop contente.
- Quel bilan dressez-vous de votre été ?
On a fait un super été. On a vécu de beaux stages, notamment à Tignes. On est parties en Norvège pour le Blink Festival. C’était une super expérience. J’ai beaucoup appris, c’était vraiment extraordinaire. Après les championnats de France, le dernier stage a été au diapason. On travaille bien, on est une bonne équipe, avec le coach, Léna [Quintin], Delphine [Claudel] et Juliette [Ducordeau].
- Vous disiez avoir découvert le Blink Festival, grand show nordique en Norvège. Quelle comparaison faites-vous avec le Martin Fourcade Nordic Festival ?
Franchement, nous n’avons rien à envier au Blink Festival. J’aimerais trop qu’il y ait plus d’événements comme ça en France.
- Quel est votre programme ?
Nous allons avoir une petite semaine de coupure. Nous allons ensuite partir dix jours dans les Pyrénées. Nous allons nous retrouver en altitude avec les Suédoises. On va encore faire du bon travail avant de chausser les skis en octobre à Ramsau.
- Et il y a certainement Pékin 2022 dans un coin de votre tête…
Oui, dans un gros coin. Je suis jeune et je suis ambitieuse. J’ai envie d’aller aux Jeux olympiques. Je l’ai déjà dit, je n’ai pas envie d’y aller pour faire de la figuration. J’ai à cœur de faire de très bonnes courses. Je sens que je progresse et, du coup, je travaille pour ça. Je donne tout à l’entraînement.
- Sachant que d’ici les JO, il va y avoir un rendez-vous spécial avec l’étape de coupe du monde dans la Station des Rousses…
J’aime qu’il y ait de tels événements comme ça en France. Ils font découvrir le nordique. J’avais couru à la coupe du monde à La Clusaz et c’était vraiment formidable. C’est bien que les étrangers viennent chez nous.
- Et dans le public, il y aura la famille, les amis, les fans…
Des fois, ça stresse. Mais on va essayer que ce ne soit pas le cas et que leur présence nous galvanise. C’est super de pouvoir montrer aux copains les courses que l’on fait, ce que l’on vit l’hiver.
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