BIATHLON – Martin Fourcade, quadruple champion du monde à Oslo, a tout donné sur la piste aujourd’hui pour décrocher l’or du 20 km. Le voici en route pour le grand chelem individuel.
Les bleus ont signé, dans le sillage de leur leader incontesté, une belle course d’ensemble. Martin Fourcade, avec cette victoire, décroche le petit globe de la spécialité. Voici leurs réactions au micro de nos confrères de L’Equipe 21 :
Martin Fourcade
Physiquement, ça a été le titre le plus dur à aller chercher cette semaine, face au très bon finisseur qu’est Dominik Landertinger. J’ai puisé dans mes derniers retranchements pour décrocher cette médaille. J’y tenais pour vivre les émotions que j’attends ce dimanche sur la mass-start. J’avais des bonnes sensations, j’ai pris mon temps sur les couchés. C’est une grande joie mais je suis très épuisé par ce 20 km disputé dans des conditions très chaudes. La récupération sera très importante. J’ai choisi de partir dans le premier groupe car je pensais que la neige n’allait pas changer au fil de la course. Samedi, j’aurai besoin des copains pour aller chercher la médaille du relais.
Simon Fourcade
Ça fait du bien de faire une course à son nivaux. Je me suis fait plaisir, il me manque une belle sur le premier et le dernier tir. Je me suis donné à fond, vraiment peu de choses à regretter. Sur une individuelle qui est une course longue, je ne suis pas affolé quand j’ai cassé un bâton au départ.
Quentin Fillon-Maillet
Encore déçu de mon tir là où je me pénalise. Deux fautes c’est beaucoup sur l’individuelle. J’ai abordé cette course sans trop de stress, ce n’est pas l’approche de la course qui s’est mal passée mais surtout ses erreurs qui coûtent cher. J’aime beaucoup la mass-start, il faudra faire les choses à 100%/.
Simon Desthieux
Aujourd’hui, j’avais envie de travailler la vitesse au tir après le sprint et la poursuite. 18, ça ne suffit pas pour jouer devant. Le 20 km, c’est un peu spécial à gérer sur les skis. Je me suis fait plaisir sur cette épreuve. Pour le relais, on n’a pas encore parler de la composition du relais mais c’est vrai qu’on a envie de faire un truc génial avec l’équipe. Martin, qui domine les mondiaux individuellement, a à coeur de montrer qu’on a une belle équipe.
Jean-Guillaume Béatrix
J’avais beaucoup d’appréhension sur cette course, je suis parti doucement, trop peut-être. Les sensations étaient de mieux en mieux au fil de la course… Au final, je me sens plutôt bien, je suis à disposition si l’équipe a besoin de moi sur le relais. Bravo à Martin, c’est très fort, peut-être que lui et moi ne faisons pas le même sport !