Klæbo : « C’est triste pour Granerud »
S’il y en a un à qui le test positif au coronavirus de Halvor Egner Granerud n’a pas échappé, c’est bien Johannes Hoesflot Klæbo. « Je n’aime pas ça. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour ne pas être infectés », a déclaré le champion du monde du sprint et du team sprint, à nos confrères de VG.
Depuis le début de la pandémie, début 2020, le skieur norvégien ne prend aucun risque. Ses proches n’ont pas échappé aux règles strictes qu’il a imposées. En pratique, tous ces derniers mois, le jeune skieur de 24 a vécu, avec son grand-père Kaare Hoesflot – qui est aussi son entraîneur personnel – quasiment confiné dans sa cabane de Skeiekampen. Tous ses déplacements ont été fait en voiture, quitte à passer des heures sur la route.
Comme il l’a déjà expliqué, ce sont les conséquences à long terme du virus sur les athlètes de haut niveau qui le préoccupent. Le calvaire vécu par Sergey Ustiugov l’a marqué.
Alors apprendre dans la même journée que son jeune compatriote, étoile montante du saut à ski, a été touché et que l’Italie a quitté la compétition après avoir déclaré plusieurs cas dans ses effectifs, ne fait qu’accroître son appréhension. « Il est important de prendre toutes les précautions », répète-t-il.
Il se félicite que la Norvège ait veillé à ce que ses différentes équipes soient bien isolées l’une de l’autre. « C’est triste pour Granerud. Nous, les fondeurs, nous avons notre propre groupe et aussi des groupes au sein de ce groupe. Cette organisation semble fonctionner pour l’instant pour se protéger de la Covid-19 », a-t-il expliqué.
Klæbo et les autres Norvégiens qui composeront le relais masculin sont les grands favoris pour décrocher une nouvelle médaille d’or vendredi.