Ski de fond : l’heure est aux priorités
Helene Marie Fossesholm a compris que si elle voulait briller aux Jeux olympiques de Pékin, en 2022, elle devait faire des choix. Après une première année dans l’équipe nationale seniors, la Norvégienne a décidé de mettre entre parenthèses ses études de médecine. « Je n’ai pas le temps », a confié la jeune femme à la NRK.
Ce n’est pas la seule décision qu’elle doit prendre. Elle ignore encore s’il lui sera possible de participer aux compétitions internationales en VTT, autre discipline dans lequel elle excelle. À l’été 2019, aux championnats du monde junior à Mont-Sainte-Anne, elle avait remporté la médaille de bronze.
C’est que son emploi du temps risque d’être chargé. Les prochains JO se déroulent à une altitude d’environ 1 800 mètres. Pour se préparer, les fondeurs norvégiens effectueront un stage en altitude en été et deux en automne.
« Combiner le ski de fond et le cyclisme est très important pour mon développement et ma motivation. Ce sont deux sports assez similaires à certains égards », avait déclaré Helene Marie Fossesholm en février dernier.
Depuis, aux Mondiaux d’Oberstdorf, elle a conquis le titre mondial du relais avec Heidi Weng, Therese Johaug et Tiril Udnes Weng et a signé deux top dix en individuel : sixième du skiathlon et huitième du quinze kilomètres libre.
Un palmarès qui l’a conduit à faire du ski de fond sa priorité. « Ensuite, j’aurai envie de faire du vélo aussi, mais ce sera surtout au début de l’été », a précisé Helene Marie Fossesholm.
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