Simon Desthieux, Jean-Guillaume Béatrix, Simon et Martin Fourcade ont signé une superbe deuxième place sur le relais hommes derrière des Russes ultra précis !
Les fines gâchettes russes, avec une seule pioche, ont logiquement remporté le relais hommes. Shipulin, Malyshko and co ont été impressionnants dans cet exercice qui a offert une belle bagarre pour le podium mais également pour la 4e place entre Autriche et Allemagne…
Parfaitement remis de leur sprint moyen ce vendredi, les Français (4 pioches) signaient une superbe deuxième place devant la Norvège grande favorite mais plutôt maladroite face aux cibles (10 pioches).
Les bleus avaient parfaitement lancé leur course. Simon Fourcade, impeccable au tir, résistait avec panache au vainqueur du sprint de ce vendredi Johannes Boe et mettait Jean-Guillaume Béatrix dans les meilleures dispositions au contact des Russes et des Norvégiens.
Ensuite, rebelote avec le médaillé olympique de Sochi qui collait aux basques d’Emil Svendsen dans son dernier tour après avoir bien tiré. Un trio encore composé de trois nations pointait en tête à mi-course. Simon Desthieux, Lars Birkeland et Dimitri Malyshko conservaient une petite avance sur le tandem Autriche-Allemagne très applaudi dans le tirol.
Combat des chefs
Le tir debout permit au Russe Malyshko de prendre la poudre d’escampette après un tir parfait où ses adversaires piochaient plus ou moins de balles de réserve. Résistant face à de meilleurs fondeurs que lui, le biathlète de Hauteville lançait Martin Fourcade à 18 sec d’Anton Shipulin et dans les skis de Tarjei Boe. Le combat des chefs pouvaient commencer avec Simon Schempp et le local Dominik Landertinger sur ses talons.
Parti comme une balle, Fourcade revenait sur la tête mais Shipulin ne se laissait pas impressionner et sortait le grand jeu au coucher. Le Français piochait une fois alors que Schempp et Landertinger ne se lâchaient pas d’une semelle…
Le dernier tir d’anthologie de Shipulin offrait la victoire à son pays. Martin Fourcade et Tarjei Boe partaient en chasse mais le podium ne bougeait plus
