Martin Fourcade Nordic Festival : malgré les galères, ils ont adoré
Le Martin Fourcade Nordic Festival, c’était il y a une semaine. A Annecy, les différentes listes de départs étaient extrêmement relevées. De fait, de très bons concurrents se sont retrouvé sur le carreau et ont terminé dans les dernières positions du classement. C’est notamment le cas des médaillés olympiques français Richard Jouve (13e de la course de rollerski) et Simon Desthieux (6e de la course de biathlon), mis aussi du récent champion du monde du relais mixte Antonin Guigonnat (7e de la course de biathlon).

Au sortir de sa journée de compétition, le fondeur de 26 ans était lucide sur la contreperformance qu’il venait de réaliser : « Aujourd’hui, ce n’était pas facile. Les courses ne sont jamais simples, mais là, j’ai cassé une canne à la mi-course, j’ai eu du mal à la changer. Après, j’ai eu un moment d’inattention et je me suis fait sortir. »
Les biathlètes, quant à eux, expliquaient que leur préparation intensive porteraient leurs fruits plus tard dans l’année. « On sort d’une grosse phase de travail. Il faut que j’assimile les nouvelles choses qui sont mises en place. Aujourd’hui, c’était une superbe occasion pour les tester. Ce sont quand même des conditions qui sont extrêmes, du fait que ce soit un show, que ce soit tout plat et qu’il faille se donner à 100% devant un public que l’on n’a pas vu depuis longtemps. Je sais quoi travailler pour la suite, car il ne faut pas oublier que l’objectif reste l’hiver. Pour être performant sur un profil comme aujourd’hui, il faut faire de l’intensité et nous on n’en a pas encore fait. On va commencer ce travail-là à l’automne, pour être prêts à la fin du mois de novembre », déclarait Antonin Guigonnat à Nordic Magazine.

De son côté, Simon Desthieux semblait avoir eu du mal à accuser l’effort : « On sort d’un stage assez difficile, il y a de la fatigue, donc maintenant il va falloir se reposer. Aujourd’hui, c’était vraiment un bel exercice de reprise pour nous. C’était dur, car déjà il faisait chaud. On avait vachement de battements dans les bras pendant le tir. Cela emmenait à la faute, ce qui explique que globalement, les tirs n’étaient pas très bons. Au vu du contexte, on avait envie de faire bien et d’en mettre un peu plus, donc au final, on en a trop fait et ça ne passe pas au niveau du tir. »

Bien que cet événement n’était, sur le papier, qu’une étape de préparation estivale pour les athlètes, le retour du public a donné une tournure particulière à celui-ci. C’est d’ailleurs la présence de ces milliers de supporters qui a redonné le sourire aux déçus du jour. Et ce n’est sûrement pas Richard Jouve qui va contredire ce fait. « Ça faisait plus d’un an que l’on n’avait pas eu de public, donc revoir des tribunes pleines, c’est absolument incroyable », s’exclamait-il en zone mixte.
Les deux copains du biathlon allaient également en ce sens. « Je me souviens m’être un peu ennuyés pendant toutes les courses qu’on a fait sans public. On savait qu’on faisait de l’audience à la télévision, mais c’est toujours mieux de ressentir les vibrations du public sur place. Aujourd’hui, c’était incroyable », expliquait Antonin Guigonnat.

« Ça fait un bien fou de retrouver le public. Il y a du monde partout sur la piste. Ça fait plaisir. Ça nous a manqués pendant un moment. C’était génial », déclarait tout sourire Simon Desthieux.
Les cinq dernières infos
- Assemblée générale de l’IPC : l’IBU et la FIS intègrent le Mouvement paralympique
- Biathlon : un camion de fartage neuf, le nouvel atout de l’équipe nationale de Norvège
- Biathlon | « J’ai voulu arrêter le biathlon » : Maya Cloetens raconte le moment où elle a été « virée » de l’équipe de France
- Biathlon : les Biélorusses Anton Smolski et Dzinara Alimbekava heureux parents
- Para ski nordique : la légende Oksana Masters honorée lors de la première cérémonie des Para Sport Awards
