Vainqueur du 18 km de l’éco-trail de Clairvaux, le Lédonien du team trail Jura Ivan Bourgeois revient sur sa course. Et annonce son prochain gros objectif.
Ivan Bourgeois disputera prochainement un trail de 68 km à Limoges, ici sous ses anciennes couleurs du team Intersport.
Ivan Bourgeois, après votre course en Normandie la semaine dernière, vous étiez au départ du 18 km de l’éco-trail de Clairvaux avec à la clé une victoire à l’arrachée. Racontez-nous votre course ?
Oui,je suis allé à Clairvaux pour continuer mon entraînement. Départ prudent derrière un groupe de plusieurs coureurs. Mon but était vraiment de travailler la relance dans les côtes. Je me suis donc forcé à accélérer dans toutes les montées ce qui me permettait de revenir sur la tête ou de prendre de l’avance. Dans les portions plus roulantes, je suivais le train et dans les descentes il fallait rester prudent car c’etait très gras et glissant.
Comment, dès lors, s’est décantée la course ?
On a couru à 4 quasiment toute la course. À l’issue de la dernière montée je me suis retrouvé seul en tête. En descendant prudemment je me suis perdu et fait rattraper par les 3 poursuivants habituels. À 2 km de la fin, je me suis dis que même si je n’étais pas venu pour la gagne l’esprit de compétition à été plus fort et j’ai donc accélérer pour lâcher petit à petit mes 3 poursuivants.
Le Trail tour national est d’un tout autre niveau »
Qu’avez-vous pensé des conditions climatiques particulières ?
Clairvaux est un beau trail jurassien à faire. Parcours techniques et avec de beaux paysages que je recommande. Et pour cette année on peut même dire qu’on l’a fait avec la neige et la boue. Pas mal pour un 28 avril. Je suis très satisfait car la forme est là et le rythme aussi sur des courses courtes et rapides.
Quels sont vos prochains rendez-vous ?
La prochaine échéance pour moi sera de tout autre nature car ce sera une manche du Trail Tour National à Limoges : 68 km. Ce sera un autre type de course et un autre niveau. Mes 2 dernières courses sont de bonnes préparations mais il ne faut pas s’emballer, cela n’a rien à voir avec avec une manche du TTN. La pression, la distance et les meilleurs Français c’est pas pareil.
