SKI DE FOND – Après une saison délicate, Ivan Perrillat-Boiteux sait qu’il faudra se battre pour retrouver le relais tricolore. Mais le Bornandin a retrouvé envie, fraîcheur et motivation.
Ivan Perillat-Boiteux, comment allez-vous à l’issue de votre préparation estivale ?
La préparation s’est bien passée. Tout s’est déroulé comme prévu. J’ai eu un coup de mou après l’été et les gros mois de volume. Mais depuis notre stage à Ramsau, les sensations sont bien revenues sur les skis, ça allait bien.
Retrouver la neige est un moment attendu à cette période de l’année ?
Oui carrément. On avait déjà fait 10 jours à Oberhof en septembre, cette fois-ci sur le glacier de Ramsau avec beaucoup de gars qui skient là-bas. ça remet tout le monde dans le bain.
A un mois de l’ouverture des hostilités, l’impatience grandit ?
Oui, j’ai envie que ça commence. On a fait 7 mois de préparation pour ça, il reste quelques semaines pour peaufiner la forme et être prêt pour le début de saison.
L’hiver dernier a été délicat pour vous l’hiver dernier. Comment se remobiliser après ce genre de saison difficile ?
L’hiver n’a pas été simple, je n’ai jamais réussi à être régulier, à performer… J’ai fait une coupure en avril et ensuite, j’ai réussi à bien me remotiver. J’ai fait des belles choses et je sais que je peux les refaire. J’ai fait en sorte de mettre toutes les chances de mon côté pour revivre ces moments forts comme il y a deux ans. J’ai changé quelques petites choses dans la préparation… Après les Jeux, j’ai eu un petit coup de mou mais j’ai retrouvé la motivation pour repartir de l’avant.
L’émulation dans le groupe pousse à s’entraîner dur et à monter son niveau
Faire partie de l’équipe HSNT vous a aidé dans cette saison difficile ?
Oui forcément… J’étais moins en équipe de France sur la coupe du monde, j’ai pu faire un stage avec eux. Ça permet de pouvoir de retrouver d’autres copains pour aller s’entraîner. Ça permet aussi de faire des courses longues distances.
Vous vous tournez vers l’hiver prochain avec quelques beaux rendez-vous au calendrier ?
Oui, je pense au Tour de ski, à Davos où il y aura de belles choses à faire en skate, un lieu qui nous réussi souvent bien. Il y a vraiment de quoi faire aussi avec les deux Tours de ski…
Dans cette équipe de France, les places sont de plus en plus chères, notamment pour les deux relais prévus cette année !
On a un bon groupe d’entraînement. Je me sens entre les trois piliers et les jeunes qui arrivent. Les anciens vont vite, les jeunes aussi… ça pousse à s’entraîner dur et à monter son niveau. Pour les relais, il faudra être bon. L’an passé, j’y étais pas et ils ont très bien fait sans moi donc oui, il faudra se battre. Les places seront chères. C’est aussi le but : tout le monde se tire vers le haut d’autant que les U23 arrivent derrière. Il ne faudra pas s’endormir !
Photo : Agence Zoom –
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