Le champion jurassien de combiné nordique, Jason Lamy-Chappuis, a décidé de s’engager derrière la candidature savoyarde pour les Jeux Olympiques de 2018.
« Je suis à fond derrière la candidature d’Annecy car elle représente un vrai retour aux sources après les JO de 1924 à Chamonix. C’est aussi selon moi le projet le plus authentique, le plus tourné vers la nature, la montagne. Annecy 2018 seraient des Jeux chaleureux, à taille humaine », déclare-t-il dans un communiqué de presse.
Mi-Mai, la partie a mal commencé pour Annecy avec une manifestation des anti-JO à Lausanne. Ils ont apporté au CIO une pétition de 16.000 signatures pour s’opposer aux Jeux en Haute-Savoie. Dans la foulée, le comité Annecy 2018 pense avoir « rattrapé » les choses et Jean-Claude Killy d’estimer que la candidature d’Annecy ne souffre d’aucun « problème majeur ». Guy Mettan, journaliste, ancien rédacteur en chef de la Tribune de Genève, mais aussi député au grand conseil du canton de Genève, a reconnu qu’il y a un « vrai soutien et un vrai intérêt de Genève pour que les JO se fassent à Annecy ». Et de justifier : « cela mettrait une pression positive pour qu’enfin se réalise cette grande région transfrontalière
Démissionnaire de la candidature d’Annecy 2018 il y a six mois, Edgar Grospiron se rendra quand même à Durban le 6 juillet pour la désignation de la ville hôte.
Le 13 juin, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a déclaré hier à Genève qu’aucune des trois villes candidates à l’organisation des jeux Olympiques d’hiver en 2018 n’était favorite.
« Les JO sont une compétition qui fait rêver les Français, qui les fascine. Accueillir un tel événement donne toujours l’occasion de faire naître des vocations. Peut-être que des jeunes qui verront Annecy se voir attribuer ces JO 2018 auront à cœur d’y participer, que ce soit en tant qu’athlète, organisateur ou dans les tribunes. Pour ma part j’espère être encore assez en forme pour y glaner une médaille ! », espère de son côté Jason Lamy-Chappuis.