COMBINE NORDIQUE – Le Jurassien prendra son dernier départ ce dimanche à Klingenthal.
Le parcours du Jurassien en coupe du monde de combiné nordique cet hiver se termine ce dimanche à Klingenthal, en Allemagne. Ce sera la dernière où on lira, sur la liste de départ, le nom de Jason Lamy Chappuis.
Le Bois d’Amonier tire sa révérence après une dernière saison. « It’s my last world cup today in Klingenthal! It was great to be back on the circuit and share these moments with my team and the Nordic Combined family. Thank you for your support! I’m ready for new adventures now », a-t-il publié sur Twitter.
Dernière tournée
Depuis qu’il a décidé de revenir sur le circuit en mai 2017, après une parenthèse consacrée à ses études de pilote de ligne, le médaillé olympique a pu retrouver les émotions qui l’ont nourri tout au long de sa carrière. Il a salué son public à Chaux-Neuve dans le Haut-Doubs, et vécu ses derniers JO à Pyeongchang en Corée du Sud.
Une ultime tournée, à la manière d’un grand artiste. Aux championnats de France de ski nordique, c’est dans un stade portant son nom qu’il fera ses adieux, fin mars-début avril.
Quatorze années en coupe du monde
C’est le 28 février 2004 que Jason Lamy Chappuis prend son premier départ en coupe du monde de combiné nordique. Nous sommes à Oslo et le Bois d’Amonier termine à la 27e place. Dès sa première participation, il marque donc des points.
L’hiver 2009-2010, il obtient son premier gros globe de cristal. Les hivers qui suivent, il complète sa collection avec deux nouveaux titres, avant que l’Allemand Eric Frenzel ne prenne la suite.
En quatorze années, le Jurassien montera à 59 reprises sur le podium à titre individuel (13 fois avec ses copains de l’équipe de France), et il décrochera 26 victoires.
A 31 ans, le porte-drapeau des Jeux de Sochi a pris près de 190 départs (sans compter les épreuves collectives). Tout à l’heure, ce sera la dernière fois. Au-delà des statistiques, le combiné nordique va dire au revoir à un grand champion (son palmarès est exceptionnel).
Il est certain que le sportif manquera ; quant à l’homme, il sera tout simplement irremplaçable.
Photos : NordicFocus