JEUX OLYMPIQUES – Lundi, le Comité international olympique doit désigner la ville qui organisera, en 2026, les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver. Deux villes sont candidates : Milan-Cortina d’un côté et Åre-Stockholm de l’autre.
Où se dérouleront les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver en 2026 ? Qui succédera à Pékin 2022 ? Réponse demain, en fin d’après-midi.
Lundi, les membres du Comité international olympique sont convoqués à Lausanne, en Suisse, en vue de la 184e session à Lausanne, en Suisse.
Il ne reste que deux candidats en lice : Milan-Cortina d’un côté et Åre-Stockholm de l’autre.
De moins en moins de candidats
Pourtant, au début, ils étaient beaucoup plus nombreux à rêver des anneaux. Sauf que depuis plusieurs années, le nombre des prétendants n’a cessé de diminuer.
Sapporo (Japon) qui a reçu les JO en 1972, était ainsi intéressée. Mais, en 2018, l’île d’Hokkaido a subi d’énormes dégâts provoqués par un séisme lors duquel 41 personnes avaient péri. Elle a préféré renoncer. « 2030 serait une date préférable pour accueillir les Jeux », avait alors déclaré Akihiro Okumura, le porte-parole nippon.
Par référendum, les habitants de Calgary avaient, eux, voté non, mardi 13 novembre, à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver en 2026. Le résultat avait été sans appel. Sur un total de 304 774 bulletins recensés, le rejet avait atteint 56,4% des suffrages.
Même rejet populaire à Schladming/Graz en Autriche. Sion a pareillement dit non.
Et Barcelone, un temps partante, a renoncé.
Enfin, le CIO avait écarté la ville turque d’Erzurum.
Italie ou Suède ?
Dès lors, l’Italie rêve de devenir le centre du monde sportif pour la troisième fois après Cortina 1956 et Torno 2006.
Pas moins de 16 champions olympiques et paralympiques feront le déplacement sur les bords du lac Léman : Alberto Tomba, Armin Zoeggeler, Federico Pellegrino, Michela Moioli, Sofia Goggia, Elisa Confortola, Arianna Fontana, Giacomo Bertagnolli, Manuela Di Centa, Francesca Porcellato …
Le président du conseil des ministres, Giuseppe Conte, le président du Comité olympique transalpin, Giovanni Malagò, le président de la fédération italienne de ski et les édiles régionaux seront, eux aussi, du voyage.
Même mobilisation du côté de sa Suède qui, on s’en rappelle, a un temps hésité avant de s’engager officiellement. Pour rassurer une population plus que frileuse, le comité olympique suédois avait dû proposer un projet avec un budget limité, profitant des installations du nordique à Falun, de celles pour l’alpin, le ski freestyle et le snowboard à Åre, tandis que les épreuves de luge et de bobsleigh pourraient être organisées en Scandinavie. Le gouvernement avait alors approuvé le dossier, rendant la candidature de la Suède officielle.
Ce serait la première fois que la Suède organise les Jeux olympiques d’hiver. Pour rappel, elle n’a organisé jusqu’ici qu’une campagne olympique : celle de l’été 1912. Avec les conditions changeantes du CIO, le pays vise aussi à proposer un projet économique et durable.
Lundi 24 juin, il sera possible de suivre la longue journée suisse en streaming grâce au signal mis à disposition par Olympic Channel, en se connectant au lien https://www.coni.it/it/134th-ioc-session.
Le programme
Le déroulé de la journée
- 09h00 : Présentation technique Äre-Stockholm
- 10h45 : Présentation technique Milan-Cortina
- 13h45: Ouverture officielle de la session du CIO
- 14h00 : Présentation finale de la candidature de Åre-Stockholm
- 14h45 : Présentation finale de la candidature Milan-Cortina
- 16h00 : Vote
- 18h00 : Annonce officielle du gagnant