Jeux olympiques d’hiver 2030 : des épreuves olympiques de biathlon dans la furia du Grand-Bornand ?
Ce mardi après-midi, lors d’une conférence de presse organisée par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) depuis la Maison du sport français, située dans le XIIIe arrondissement parisien, la carte des sites de la candidature des Alpes françaises pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 a été annoncée.
Alors que les rumeurs et spéculations allaient bon train depuis plusieurs jours, les choses sont maintenant gravées dans le marbre, bien que des retouches et ajustements pourront encore être effectuées.
En ski nordique, selon la politique du CIO de ne plus construire de nouveaux équipements coûteux pour les prochaines éditions de sa grand-messe olympique, il est prévu que les épreuves de saut à ski se déroulent sur les tremplins du Praz de Courchevel (Savoie). Une installation qui sera à moderniser, mais qui est déjà olympique puisque construite à l’occasion des JO d’Albertville 1992. Le combiné nordique, lui aussi, disputerait sa partie saut à Courchevel.
Le ski de fond à La Clusaz
Les épreuves des biathlon, mais aussi de para biathlon et para ski de fond, en cas de victoire français dans les prochains mois, se passeraient, sans grande surprise, au Grand-Bornand (Haute-Savoie) chez Sophie Chauveau et Benjamin Daviet. Fort de son expérience d’organisation d’une manche de la coupe du monde, très populaire et appréciée des athlètes, depuis plusieurs années, le stade Sylvie-Becaert pourrait donc devenir olympique en 2030.
Un choix somme toute logique puisque le site est actuellement le seul en France possédant l’agrément nécessaire à l’organisation des plus grandes compétitions internationales.
Le ski de fond, lui, se retrouverait sur un site bien connu des spécialistes : celui des Confins de La Clusaz (Haute-Savoie). Organisatrice d’une coupe du monde en 1987, 2004, 2006, 2008, 2010, 2013 et 2016, la station de Jules Chappaz, Théo Schely et Hugo Lapalus pourrait donc recevoir de nouveau les meilleurs fondeurs de la planète… ainsi que les combinés pour la partie ski de fond. Cette fois sous la bannière olympique.
Quid des autres sports ?
Il a été décidé que le ski alpin se déroulera à Méribel (Savoie), Courchevel (Savoie) et Val d’Isère (Savoie) tandis que le bobsleigh, la luge et le skeleton auront lieu du côté La Plagne (Savoie). Le village des médias, lui, se situera à Nice (Alpes-Maritimes) qui accueillera les épreuves de hockey-sur-glace, de patinage de vitesse du piste courte, de patinage artistique et de curling sur une patinoire à construire. Isola 2000 (Alpes-Maritimes) recevra quant à lui le ski cross et le snowboard cross.
Dans le Briançonnais, on retrouvera le ski et snowboard halfpipe, le ski de bosses et le saut acrobatique à Serre Chevalier (Hautes-Alpes). Le ski et snowboard slopestyle et big air ainsi que le snowboard parallèle se déroulera à Montgenèvre (Hautes-Alpes), chez les fondeurs Richard Jouve et Julien Arnaud. Le ski-alpinisme, s’il reste au programme olympique, aura lieu dans les Ecrins tandis que Vars accueillera le ski de vitesse, s’il venait à y entrer.
Enfin, « il n’y aura pas de construction d’un anneau de vitesse en France », a précisé David Lappartient, président du CNOSF. Ainsi, deux options sont sur la table : des épreuves disputées à l’étranger ou un site temporaire aménagé dans un parc des expositions.
C’est quoi la suite ?
Alors que le dossier de candidature complet des Alpes françaises a été transmis ce mardi au Comité international olympique (CIO), la suite du programme est connu : le 21 novembre, David Lappartient, président du CNOSF, et son équipe seront entendus par la commission du futur hôte du CIO présidée par l’Autrichien Karl Stoss.
Le 24 novembre, cette même commission se réunira pour faire le point sur les différentes candidatures puis présentera ses conclusions à la Commission exécutive du CIO lors de ses réunions parisiennes prévues du 28 novembre au 1er décembre. Cette dernière choisira alors avec quelle candidature, au singulier ou au pluriel, elle entrera dans la phase de dialogue ciblé. Le choix final sera, enfin, dévoilé lors d’une Session du CIO qui se réunira en 2024.
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1 Commentaire(s)
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Mathaly
07/11/2023 à 22 h 08 min
Après ça, on ne pourra plus se moquer des jeux hiver à Pékin ou de la Coupe du monde de football au Qatar…