JEUX OLYMPIQUES – La nouvelle était attendue par les instances russes depuis de nombreux mois et la sentence est tombée ce 17 décembre avec la suspension définitive de l’étendard Russe pour les deux prochaines olympiades de Tokyo, en 2021, et de Pékin en 2022.
Pékin 2022 : peine réduite pour la Russie mais…
La Russie ne sera pas autorisée à participer aux Jeux olympiques et paralympiques d’été en 2021, à Tokyo, tout comme aux Jeux olympiques d’hiver en 2022 à Pékin. En plus de cela, aucun championnat du monde ne leur sera autorisé au cours des deux prochaines années. Une sentence abaissée d’ailleurs de deux ans ce jeudi 17 décembre unanimement par les trois juges du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dans un communiqué de presse.
L’interdiction ne s’applique pas aux athlètes russes qui n’ont pas été dopés ou qui n’ont pas fait partie du système de dopage d’État de la Russie. Ces athlètes peuvent participer à des compétitions internationales sous un drapeau neutre, donc sous bannière olympique dans deux ans.
La Russie paye pour l’agence Rusada
L’agence d’antidopage russe Rusada est au cœur de nombreux débats depuis plusieurs années. En 2015, elle a été suspendus par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour des violations massives des règles antidopage jusqu’en 2011.
En 2016 est apparu le célèbre rapport McLaren, des travaux dirigés par le professeur Richard McLaren. Il révélait que des athlètes russes avaient participé à un programme de dopage d’État dans lequel des tests de dopage positifs ont été remplacés par des tests négatifs lors des Jeux olympiques de Sotchi en 2014.
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Photos : Archives.