Il fallait être devant son écran de très bonne heure pour vivre les premières joies dominicales, celles générées par les alpins dés l’aube naissante.
Le déclencheur d’un dimanche rayonnant ?
La confirmation arrive rapidement. La journée est placée sous les meilleurs auspices. L’équipe de fond assure.
Le subtil mélange de l’expérience des plus chevronnés, adossée à la ferveur indestructible des plus jeunes, nous offre des images tellement sympa.
Les larmes des épreuves individuelles sont désormais confinées dans les affres du passé.
Décidément, ces Jeux Olympiques sont générateurs d’émotions.
La définition du mot est claire : État affectif, douleur ou plaisir, nettement prononcé – Elle colle exactement à ce que nous ressentons au terme de cette journée.
La douleur lorsque Martin Fourcade tombe dés le premier tour, lorsque les balles s’envolent et nous mettent en stress, la douleur lorsque le coup de bâton rageur une fois la ligne franchie, nous fait craindre le remake de Sochi, lorsque le sourire émerveillé de Franck Badiou, le coach de tir, se transforme en rictus transi par le doute, la douleur de l’interminable attente de la photo finish…
Les émotions puis le plaisir
Puis le plaisir, mot dont le synonyme pourrait être extase, jouissance, bonheur absolu, euphorie, émerveillement…
Ce sont les sentiments qui nous animent à l’apparition de l’image fabuleusement figée sur le passage de la ligne…
La capture d’écran tant attendue, souhaitée, ardemment désirée apparaît enfin !
L’espérance devient réalité, la preuve est là sous nos yeux, plus rien ne nous retient.
Nous pouvons nous congratuler, savourer notre bonheur, jubiler, exulter.
Sans retenue, les embrassades et accolades se succèdent… Tout le monde est beau, tout le monde est gentil…
La magie des états affectifs forts, si bien distillés par le sport.
Photo : NordicFocus