SAUT – Le jeune sauteur de Courchevel (17 ans) a plutôt bien réussi ses débuts en coupe du monde en se qualifiant à chaque fois pour le concours. Mais il n’est pas parvenu à aller en deuxième manche.
Récemment deuxième en coupe continentale à Whistler Mountain, Jonathan Learoyd – 17 ans depuis le 3 novembre – a franchi un cap supplémentaire en venant disputer les deux concours de coupe du monde d’Engelberg. Il a laissé une bonne impression puisque tant samedi que dimanche, il a passé le cap de la qualification.
- Jonathan Learoyd, quel est votre sentiment après votre première immersion dans le milieu de la coupe du monde?
Ah, c’est tout autre chose que ce que j’ai connu jusqu’à présent. L’ambiance, la présence du public, le niveau de la compétition, tout était nouveau pour moi. Je ne cache pas que j’ai ressenti un certain stress. Mais ça m’a plu. J’ai réussi à me faire plaisir.
- Vous avez plutôt bien réussi puisque vous vous êtes qualifiés pour les deux concours. C’est très encourageant, non?
Oui c’est vrai, j’ai de quoi être satisfait de mes performances. Même si je n’ai pas exactement réussi les sauts que j’aurais souhaité, notamment à cause du stress. Même si aussi, il y a en moi une petite bête qui me dit que j’aurais dû me qualifier pour la deuxième manche. J’ai pu mesurer que j’avais encore beaucoup de travail à accomplir. C’est là-dessus que je vais me concentrer maintenant.
- Vous venez de Courchevel. Les tremplins olympiques de 1992 ont donc joué un rôle important dans votre carrière sportive…
C’est sûr. J’habite à trois minutes des tremplins et depuis très jeune, j’ai été attiré par cette discipline. J’ai commencé d’abord à faire des sauts avec des skis alpins. Le saut à skis, je l’ai commencé à l’âge de 6 ans.
Photo : Agence Zoom