Brillante ce week-end avec un podium décroché sur l’IBU cup de Beitostolen, Justine Braisaz est « heureuse et surprise ». Mais la biathlète savoyarde ne s’emballe pas pour autant.
Sixième samedi, deuxième dimanche en IBU Cup à Beitøstolen : on vous imagine heureuse ?
Heureuse oui, un peu surprise aussi. Quand on débarque sur un nouveau circuit, en tout début de saison, on est impatient de voir comment les choses on évolué d’une saison à l’autre…
Dimanche, vous signez le meilleur temps en ski. Diriez-vous que c’est votre force en ce début de saison ?
J’essaie de m’améliorer, tant sur la piste que derrière la carabine. Aujourd’hui le ski est peut-être bien un atout… mais il faut rester lucide et ne pas s’en contenter.
Vous avez participé aux sélections pour la coupe du monde. Est-ce que déjà, à ce moment-là, vous avez su que vous étiez en forme ?
On a participé aux sélections W.cup et Ibu cup le week-end dernier à Idre. Ça s’est relativement bien passé.
Qu’est-ce qui vous a manqué ce week-end en Norvège pour battre Evgenia Seledtsova ?
Pour battre Seledtsova? Une balle de plus ?? non. Je suis réellement contente de ce week-end en Norvège et je vais pas m’amuser à réinventer la course d’hier. Avec des « si » on serait tous champions du monde.
C’est quoi la prochaine étape pour vous ?
La prochaine (très) grosse étape attaque dès demain matin 8h, les fesses collées à une chaise devant des profs ébahis.