Une semaine après les biathlètes à Sjusjoen, c’est au tour, dès ce week-end, des fondeurs de retrouver la première vraie compétition internationale de l’hiver à Bruskvallarna. Zoom sur les enjeux de cette rentrée pour les Français.
Nous y voilà ! Les fondeurs français retenus pour participer à la première « vraie » course internationale de l’hiver ce week-end, à Bruksvallarna en Suède, vont pouvoir croiser le fer avec quelques-uns des meilleurs skieurs du circuit.
C’est en effet la rentrée pour le ski de fond mondial quoiqu’une course a bien eu lieu la semaine dernière à Muonio où Kowalczyk, le prodige Russe Sedov et Poltoranin ont su se mettre en évidence en classique ou style libre.
Au programme de ce week-end : un 5 km classique, un 10 km skate et un sprint skate. Autrement dit, il y en aura pour tous les goûts. Pour les 15 Français engagés (8 dames et 7 hommes ; suite au forfait de dernière minute de Manificat), les enjeux seront parfois de taille pour les athlètes qui n’ont pas directement validé leur ticket pour la coupe du monde.
Les chefs de file devront rassurer
Chez les dames, Laure Barthélémy, Anouk Faivre-Picon, Manon Locatelli, Coraline Hugue, Célia Aymonier, Aurélie Dabudyk ou Célia Bourgeois, vainqueur de la Transjurassienne l’hiver dernier, et visiblement en forme pour cette première confrontation hivernale, devront se montrer à la hauteur de ce premier rendez-vous. Aurore Jean, qui a intégré l’hiver dernier le top 30 mondial, sera la seule athlète protégée sur ce début de saison en coupe du monde. D’autres tickets ont par ailleurs été déjà attribués pour Kuusamo et Davos.
Chez les garçons, Jean-Marc Gaillard et Robin Duvillard, en l’absence de leur leader, devront trouver le bon tempo d’entrée pour se rassurer après six mois de préparation estivale. Idem pour Ivan Perrillat-Boiteux et autre Mathias Wibault. « Les choses sérieuses commencent ce vendredi avec des courses « fis » qui nous serviront de préparation pour la première étape de coupe du monde la semaine prochaine en Finlande. Je suis bien content de remettre le dossard et de retrouver toute l’ambiance du « cirque blanc »», confirme Jean-Marc Gaillard.
Ils devront rassurer quand d’autres devront assurer. La relève pointe sérieusement le bout de ses spatules et les jeunes Vosgiens Adrien Backscheider (en photo de une au milieu du peloton) et Bastien Poirrier pourraient venir bousculer la hiérarchie. En cette année olympique, ils veulent rêver d’un ticket pour Sochi. « Rien n’est arrêté, la porte reste ouverte pour les athlètes en forme », martèle patron du fond tricolore Christophe Deloche. Qui prévient aussi que passer à côté de la course suédoise ne rimera pas avec fin de saison coupe du monde pour les malheureux…
Photos : Agence Zoom –