Après qu’un nouveau cas de dopage ait été divulgué en IBU Cup en janvier et l’athlète concernée suspendue (l’Ukrainienne Olga Abramova), la fédération internationale de biathlon est repartie en croisade contre cette pratique. Pour éradiquer le problème, l’IBU a donc décidé, comme le rapportent les médias norvégiens, de tester à nouveau les échantillons des Jeux de Sochi 2014. Si seule l’Allemande Sachenbacher avait alors été contrôlée positive, Dick Pound, représentant de l’Agence Mondiale Anti-dopage (AMA), explique au micro de la NRK qu’il serait irresponsable de ne pas re-contrôler les athlètes de Sochi où les tests n’avaient pu être menés correctement, faute de moyens. Jim Carrabre, directeur du département anti-dopage à l’IBU, a donc décidé de lancer une enquête après les révélations de l’AMA sur les pratiques dopantes dans l’athlétisme russe et les quelques cas de dopage dans le biathlon russe. Le président du Comité Olympique, Thomas Bach, rappelle quant à lui que l’AMA avait, en 2014, salué l’effort anti-dopage à Sochi.
Malgré tout, une question se pose de nouveau : quelle sanction pour les nations dopées ? La Russie, souvent citée, a déjà eu à régler une amende en biathlon en début de saison mais pour Carrabre, cela n’est pas suffisant. Le délégué de l’IBU veut donc mettre en place de plus lourdes sanctions et la suspension de certaines nations seraient même envisagée si les cas de dopage sont trop nombreux. Une décision très grave qui montre la volonté de l’IBU de punir durement les athlètes dopés et les nations qui ne luttent pas correctement contre cette pratique afin d’éradiquer ce problème et de rendre sa blancheur au ski.
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