RUBRIQUES – Chaque jeudi, Clément Mailler pose les skis pour prendre la plume et nous livrer ses chroniques ciselées.
Nous arrivons au deuxième week-end de janvier, et comme vous le savez certainement, même si vous n’êtes pas une heureux-lopette, c’est week-end de Marathon de Bessans. Ne faites pas mine de ne pas vous en rappeler sinon le malin va se faire un plaisir de vous rafraîchir la mémoire
Il est temps d’aller affronter le froid glacial au départ de la course dans ce joli petit village de Bessans.
Mais si je vous parle de malin, c’est que le diable a fait son apparition dans cette bourgade de fond de vallée, ce qui n’a pourtant pas réchauffé l’atmosphère.
Si il fait toujours froid à Bessans ce n’est pas parce que qu’il y a de nombreux glaciers qui empilent les notes de frais, mais belle et bien à cause d’un sort jeté par le diable.
La légende raconte qu’un paysan de la vallée, dépité de ne plus avoir de quoi nourrir ses bêtes durant un hiver particulièrement rude, fit appel aux dieux en dernier recours. Ce jour là, la température était glaciale.
Comme il n’avait pas Thor, qui s’y connaît en froid, aucun esprit ne lui répondit. Et c’est Satan, le vilain, qui apparut en corbeau noir. Un vilain encore-beau c’est contradictoire, mais quand il Caille ou qu’il fait un froid de canard, cela reste des appréciations volatiles.
Pourquoi le vilain et pas un autre esprit est venu aider le paysan me diriez-vous? Parce qu’il n’y a que le laid qui se caille.
Le diable exigeât de l’homme de lui laisser une bête pour satisfaire sa demande. Mais comme d’autres avant lui, le paysan avait tout Faust en n’acceptant pas ce pacte. Il refusa donc de vendre son âne au diable. Il chassa le démon d’un coup de Caribbean, ce qui éloigna Satan d’une Splendide salsa du démon.
Furieux de l’affront qu’il venait de subir, le diable jeta un sort sur le village, éternisant le froid glacial.
Depuis ce jour, il fait éternellement froid à Bessans. Et les habitants comprennent le sens du mot « froid », car ils se les-pèlent tous les jours.
Tous, dans le village, sont transis de froid. Ou plutôt mauvais transit, depuis que la diarrhée est devenue maladie courante, que le suppo’ de Satan ne guérira jamais.
Enfin, je vous raconte ce qu’on m’a dit. La légende est à confirmer ce week-end, je ne voudrais pas vous donner une mauvaise image. Il m’arrive souvent de mélanger les choses, car comme dit l’expression, Hiver froid, été roclite