Les fondeurs engagés sur le Martin Fourcade Nordic Festival ont testé la mass-start à élimination
« Ça se frittait un peu à chaque tour parce qu’il ne fallait pas se faire éliminer. J’ai même cassé un bâton et pris celui d’Emma Ribom dans la figure. » C’est la joue ensanglantée que la Haut-Savoyarde Coralie Bentz a terminé la mass-start à élimination de rollerski du Martin Fourcade Nordic Festival. Un nouveau format enivrant testé sur les longues portions planes du Pâquier d’Annecy (Haute-Savoie) samedi dernier.
Après une qualification disputée en début d’après-midi, la finale réunissant les seize fondeurs invités par l’organisation éliminait un coureur à la fin de chaque tour, à la manière d’une course à l’élimination en cyclisme sur piste. Une fois que dix fondeurs se trouvaient dans le peloton, la victoire se jouait alors sur un seul tour de 1 700 mètres. « C’est un beau format où il ne faut jamais s’endormir et rester aux aguets », commentait à l’arrivée Arnaud Chautemps, troisième chez les garçons.
Coralie Bentz, malgré sa déconvenue et un profil de piste qui ne lui sied guère, a trouvé le format « intéressant », tout comme Arnaud Chautemps : « Il n’y a pas de récupération, il faut toujours être en prise. C’est un format qui pourrait clairement nous intéresser comme il a intéressé le public à Annecy. »
Alors que le ski de fond est actuellement en perte de vitesse face au mastodonte qu’est devenu le biathlon, cette mass-start à élimination innovante et spectaculaire pourrait être une des solutions pour relancer le sport.
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1 Commentaire(s)
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David George
09/09/2021 à 10 h 29 min
oui effectivement c’était un format intéressant