Maxime Laheurte vient d’intégrer le nouveau team JuraFlore. En marge de la signature de ce contrat précieux pour le champion du monde vosgien, le combiné nous accorde un entretien bilan de sa première partie de saison. Il revient aussi sur l’état d’esprit toujours positif qui règne en équipe de France.
Maxime Laheurte, nous voici au tiers de la saison de la coupe du monde de combiné nordique. Depuis les épreuves de Kuusamo, vous avez montré du bon et du moins bon en saut et/ou en ski. Quel bilan personnel dressez-vous ?
Ben en fait c’est un peu ça… Le bilan est mitigé : un jour c’est le saut qui va pas mal mais le saut moins bien et le lendemain c’est l’inverse. Ce week-end à Schonach, c’est le ski de fond qui allait très bien. J’ai remonté plus de 20 places dimanche… mais j’ai oublié de mettre mon transpondeur ! Il y a toujours des choses positives à retenir, je m’appuie là dessus pour avancer. Je finis dans le top 25 les quatre dernières compétitions. Je suis régulier et il ne manque pas grand chose pour être devant. Ce n’est pas forcément le départ rêvé pour moi mais ça n’hypothèque en rien mes chances pour la suite de la saison. Au contraire même, j’ai vraiment beaucoup d’envie pour les prochains rendez-vous et grapiller un maximum de places.
Justement, l’étape de Chaux-Neuve arrive dans une quinzaine de jours. Entre temps, il y aura les fêtes. Ce temps de repos est-il important ?
Oui, car on vient de faire un mois de compétition. En ce sens, cette coupure est importante pas forcément pour se reposer mais au moins pour faire redescendre la pression. Maintenant, on va aller sur le tremplin cette fin de semaine pour régler des petits trucs qui nous manque encore. Dimanche, Jason s’en est bien sorti et a remporté une belle victoire alors que tout n’est pas au rendez-vous dès le début de la course. C’est très encourageant pour nous.
La densité sur la coupe du monde est montée d’un cran
Y a-t-il eu une période de doute au sein de l’équipe de France ces derniers temps ? Car depuis la victoire de Jason Lamy Chappuis à Lillehammer, les résultats ont tardé à revenir…
Non, on ne doute pas car on sait qu’on saute pas mal, qu’on n’est pas en méforme et que ce sont des petits réglages à peaufiner… On voit aussi que les autres compétiteurs sont en grande forme et que la densité sur la coupe du monde a monté d’un cran. Du coup, la moindre petite erreur au tremplin se paye très cher. On peut manquer la qualification des 50 premiers alors qu’avec trois mètres de plus on peut se retrouver dans le top 10. Ça se joue à rien ! On a de la marge, c’est aussi pour cela qu’on ne doute pas.
Nous voici à la période des vœux 2014. Un vœu à formuler ?
Oui, régler tous ces petits détails pour aller chercher ensemble cette breloque aux Jeux olympiques en février.
Photos : Agence Zoom et Nordic Magazine –