« J’ai retrouvé une bonne confiance grâce au podium de dimanche. » Sur son site, Jason Lamy Chappuis dresse le bilan du week-end dernier à Lillehammer où le Jurassien a retrouvé les marches des podiums. Avec une précision de taille : « Ce n’est pas que je l’avais perdue après Kuusamo ». L’heure n’était donc pas au doute chez le champion français. Bien au contraire. Sa faim est grande à la veille de la prochaine coupe du monde : « j’ai une grosse envie de recommencer à Ramsau ! »
Et de retrouver ses sensations au saut. Depuis le début de la saison, c’est dans le fond que le combiné est performant : « Je vais essayer de refaire pencher ma balance côté tremplin, ma discipline favorite au départ. »
Ramsau porte chance à Jason”
La station autrichienne porte chance à Jason Lamy Chappuis : « c’est là où j’ai fait mon premier podium, le 18 décembre 2005… déjà 6 ans ! ». La palmarès ne s’arrête pas là : « J’y ai gagné 2 courses en 2009 et fait aussi 2 autres podiums en 2006 et 2008… Le tremplin HS98 est aujourd’hui l’un des plus petits du circuit, mais il est assez technique, « différentiant » je dirais. Il permet quand même de voler et créer des écarts. »
L’équipe de France tout entière cherche la note parfaite, individuellement (les perfomances de Sébastien Lacroix, de Bois d’Amont, laisse supposer que les trois premières marches sont accessibles) et collectivement à l’approche du team Sprint de Seefeld la semaine prochaine.
En classique dans le Risoux”
Ce jeudi matin, le team tricolore fera d’ailleurs halte à Seefled. « On fait surtout ça pour sauter jeudi matin. On s’est bien rendu compte avec Etienne que les pockets jumps ont été très importants en ce début de saison, et il est hors de question d’arriver vendredi à Ramsau et d’attaquer le saut de réserve sans un minimum de sauts dans les jambes au préalable… », explique Jason Lamy Chappuis.
Mardi matin, il est allé faire une séance d’une heure trente en classique dans le Risoux, au-dessus de chez lui, tandis que ses coéquipiers sont allés en skate dans le Massacre. « J’ai croisé une seule personne, un gars du ski-club de Bois d’Amont, on n’était que les deux dans la forêt, le bonheur… », s’enthousiasme le jeune homme.
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