Depuis sept mois, Cyril Michaud-Fidey est l’entraîneur du groupe Elite du massif jurassien. Pour Nordic Magazine, il dresse un premier bilan de son action et parle de l’avenir.
L’entraîneur du groupe Elite du massif jurassien que vous êtes doit être satisfait des championnats de France de Prémanon.
En effet, les Championnats de France ont été un grand moment pour le ski de fond national et régional. En termes de performance, le massif jurassien a été très présent sur presque tous les podiums. Je retiens de bes belles performances, pas forcément devant, et un comportement de guerrier, avec un final plein de suspense et la médaille en relais des garçons.
Au cours de l’hiver, on a vu éclore de prometteurs skieurs. Quels sont les jeunes qui méritent une attention particulière ? On pense bien sûr à Valentin Chauvin.
Oui, Valentin Chauvin est prometteur. Il est dans une grosse équipe de France qui fait peur partout en Europe. Il est dans la bonne équipe. Personnellement, on se connaît que très peu car ça ne fait que 7 mois que je suis là mais il dégage une belle envie avec plein de sérénité.
Comment allez-vous accompagner cette relève pendant l’été ?
Pour cet été nous avons prévu environ 55 jours de stages et une vingtaine de journées d’entraînement. Les modalités fines d’organisation sont encore à affiner mais tout avance gentiment pour la reprise de l’entraînement fin avril.
L’objectif d’un comité régional doit être le très haut niveau fédéral de performance.
Le groupe Elite a-t-il vocation à s’agrandir en fonction des résultats de l’hiver ?
Je ne pense pas qu’il s’agrandira. Il faut bien centrer nos objectif sur les coupe de France et coupe d’Europe avec un bon niveau de performance. D’une part car je suis seul et je ne peux pas encadrer correctement 20 personnes, et d’autre part, si l’on se diversifie trop, on marchera sur les objectifs d’autres équipes. L’objectif d’un comité régional doit être le très haut niveau fédéral de performance. C’est-à-dire, les circuits fédéraux en priorité. Nous serons sur quelques longues distances, mais ce n’est pas notre objectif.
Avec Yannick Jeannerod, formateur au CNSNMM de Prémanon, vous avez remporté la GTJ 200. De quoi épater celles et ceux dont vous vous occupez !
Non du tout. C’était juste un défi entre superpotes et c’est à des années lumières de ce que font nos athlètes chaque jour. Incomparable.
Personnellement, quelle a été la plus belle surprise de cette saison ?
La plus belle surprise… Je ne parlerai pas vraiment de surprise mais de satisfaction. De plus, n’étant là que depuis peu, je n’avais aucun recul pour poser des objectifs stricts. Ce sera différent l’année prochaine. Et donc je n’en citerai pas une pour ne pas prendre parti (rires).
Selon vous, quel rôle doivent jouer justement les cadres vis-à-vis des plus jeunes, notamment celles et ceux qui sont en équipes de France ?
Les cadres montrent le chemin, à leur façon dans l’entraînement de tous les jours, à chaque séance, sur chaque course. Concentration, application, décontraction, vie de groupe, vie de tout les jours : c’est la qu’ils sont importants.
Photo : Philippe Simon, Facebook et Nordic Magazine.
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