Première année chez les pros pour l’ancien vététiste jurassien, qui participe au mythique Paris-Nice dans l’équipe Sojasun. Récit des premières étapes.
Cinquième étape du paris-Nice aujourd’hui : Châteauneuf-du-Pape / La Montagne de Lure. Andrex Talanski du team Garmin-Sharp occupe la tête du classement, menacé par Andriy Grivko, Peter Velits et Sylvain Chavanel. Les Jurassiens Maxime Bouet et Alexis Vuillermoz occupe respectivement la 35e et 127e place. Ce dernier, qui porte les couleurs de Sojasun, vit sa première grande course par étapes à ce niveau et sa première année chez les professionnels. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il se défend bien dans le rôle du coéquipier au service de son leader, Jonathan Hivert.
Echappée
Lors du prologue à Houilles, le Sanclaudien s’est très bien battu puisqu’il a terminé 50e sur 184 coureurs, à 10 secondes du vainqueur, l’ancien pistard Damien Gaudin… et accessoirement devant de grands noms du cyclisme mondial.
Le lendemain, entre Saint-Germain-en-Laye et Nemours, il a évolué au sein du peloton principal à la 81e position, sans perdre de temps sur le vainqueur et sur le général.
Au cours de la deuxième étape, dernière de “pure plaine”, le jeune homme a été pris dans une chute et il a dû batailler ferme pour revenir.
Entre Châtel-Guyon/Brioude, l’équipe Sojasun a enfin pu s’exprimer. Et c’est Alexis Vuillermoz qui s’y est collé en lançant une échappée dès le 3e kilomètre ! Hésitant un moment, le peloton a fini par laisser partir quatre coureurs : Alexis Vuillermoz (Sojasun) donc, Martijn Keizer (Vacansoleil), Sébastien Minard (AG2R) et Mads Christensen (Saxo). Ce petit groupe s’entend relativement bien, se partage les points du meilleur grimpeur et de bonification, et … finit par se faire rattraper par peloton à 22 km. Malheureusement pour le Franc-Comtois, une crevaison au pire moment, celui de la jonction, n’a pas récompensé ses efforts.
Crevaisons
Le lendemain, la malchance s’est acharnée et a décimé l’équipe Sojasun, pour finalement s’attaquer au leader Jonathan Hivert qui creva à son tour. Alexis Vuillermoz a sacrifié sa roue pour permettre à son coéquipier de garder ses chances au général. Dans cette affaire, il perdit 2 minutes. Notons que le cycliste de Saint-Claude n’était, en outre, pas monté dans le bon wagon conduit par Thomas Voeckler.