La fronde de la communauté du saut à ski
Le saut à ski norvégien est en crise. La fédération nationale ne veut plus de son directeur en charge de la discipline, Clas Brede Braathen, au-delà de l’année olympique. Une décision qui a entraîné une fronde interne.
Lundi, l’entraîneur de l’équipe nationale, Alexander Stoeckl, mais aussi la plupart des responsables ont signé une lettre soutien du responsable fédéral. Ils souhaitent qu’il conserve son poste.
En fait, personne ne comprend la position de la fédération norvégienne. « Nous sommes très satisfaits de Clas Brede Braathen, a déclaré le coach autrichien à TV2 pour qui ce sont les mauvaises relations qu’entretient ce dernier avec le président Erik Roeste et la secrétaire générale Ingvild Bretten Berg qui seraient à l’origine de la décision.
Pour Stoeckl, au cours des 20 dernières années, « le directeur sportif le plus ancien en saut à ski à l’échelle internationale », a conduit la Norvège au sommet.
Dans un SMS à la chaîne de télévision, information confirmée par sa concurrente NRK, Ingvild Bretten Berg a répété que le contrat actuel expirait en avril 2022 et que ce n’est qu’à ce moment-là que la suite sera étudiée.
En Norvège, l’affaire fait désormais grand bruit. C’est qu’elle a pris une autre dimension lorsque Alexander Stoeckl lui-même a mis son avenir dans la balance. Le contrat de Stoeckl expire, comme celui de Bråthen, après l’hiver.
Le patron de l’équipe nationale devait d’ailleurs rencontrer les responsables de l’Association norvégienne de ski mercredi soir.
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